Jura. Malgré la baisse démographique, la rentrée s’est passée sereinement

En cette période de reprise scolaire, nous avons fait le point avec Fabien Ben, directeur académique de l'éducation nationale du Jura et Stéphane Lascaux, inspecteur de la circonscription de Dole Nord. Premier bilan à chaud!

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Stéphane Lascaux et Fabien Ben.

Fabien Ben, Stéphane Lascaux, comment s’est déroulée cette rentrée 2024 dans le Jura et comment se portent les effectifs ? 

« Cette année, la rentrée s’est passée très sereinement et les établissements qui demandaient une vigilance particulière ont été gérés en fonction des effectifs constatés. Les inspecteurs se sont rendus dans chaque établissement et ont réalisé des comptages et les décisions prises s’inscrivaient dans notre préparation de rentrée. Il est important de rappeler qu’une rentrée que nous vivons au mois de septembre se prépare dès le mois de novembre précédent et que déjà en février un certain nombre de décisions sont prises et de sorte on a pu constater en amont que 5 matières de poste étaient en suspens, que nous avions trois ouvertures supplémentaires et aucun retrait d’emploi n’a eu lieu.

C’est une rentrée qui correspond aux besoins du département (19 005 écoliers). Dans le Jura, nous avons perdu 231 élèves, cependant la ville de Lons-le-Saunier a gagné quelques unités.

On craint que la baisse démographique continue ces prochaines années avec des élèves en moins.

Motif de satisfaction à Foucherans sur la circonscription de Dole Nord, nous avons enregistré une ouverture de classe à la suite de l’évolution des effectifs sur l’école de Foucherans. »

Les faits de harcèlement sont de plus en plus nombreux en milieu scolaire, comment lutter contre ce fléau ?

« La cellule départementale de prévention contre le harcèlement œuvre quotidiennement sur ces sujets, il faut indiquer que le Jura n’est pas un département particulièrement exposé au sujet du harcèlement ! Nous sommes extrêmement vigilant et nous avons recruté un personnel à temps plein qui sera en contact direct avec les équipes éducatives sur le terrain pour les accompagner et traiter les cas de harcèlement quand ils sont détectés mais surtout prévenir avant que des faits arrivent ! La meilleure prévention ne peut se faire que dans les écoles, c’est un travail éducatif pour que chacun soit conscient de sa part de responsabilité dans ce fléau. »

E.S.