Haut-Jura. Saint-Claude : Octobre Rose en ordre de marche par Ponts et par Vaux

La lutte contre le cancer du sein marche toujours en 2024.

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Les 500 marcheurs de la Marche d'Octobre Rose quittent le stade de Serger pour un périple de 7.1km.

Quelle bonne idée cette année d’avoir concocté la marche d’Octobre Rose à Saint-Claude avec une déambulation dans la ville d’un peu plus de 7 kilomètres.
Cela a permis à bon nombre de marcheurs de découvrir ou même redécouvrir, des quartiers, passages, ruelles, typiques de la ville, mais peu utilisées dans la vie de tous les jours. Et cette initiative a pu montrer à certains que la Capitale du Haut-Jura est aussi une ville d’eau. L’eau est omniprésente urbi, car torrents, rivières, cours d’eau et cascades sont des éléments incontournables  de son environnement quotidien.
Condat crée au V ème siècle par deux frères ermites Romain et Lupicin, autour de la confluence de la Bienne et du Tacon les deux rivières principales, et devenue Saint-Claude au VII ème siècle est traversée par onze cours d’eau. Cela explique son encaissement géographique et la nécessité pour les hommes qui y vivaient d’aménager de nombreux ponts et passerelles, soit plus d’une quinzaine, d’architectures et d’époques différentes, afin de rendre certains accès plus confortables, à pied comme en charrette ou carriole.

Faîtes-vous dépister préventivement…

Ce sont donc 500 marcheuses et marcheurs, qui ont démarré ainsi du stade de Serger, après 10 minutes de préparation en danse et musique pour cette aventure par Ponts et par Vaux au travers de la ville.
C’est un vrai succès populaire cette année, qui a pu faire penser à certains esprits d’ailleurs qu’il y avait match de rugby à Serger cet après-midi.
Non bien sûr, pas le samedi, c’est une belle marche pour une belle cause, celle de la prévention du cancer du sein, le plus répandu chez la gente féminine, et la première cause de décès par cancer. Le leitmotiv étant : ‘’Faites-vous dépister préventivement’’.
En effet s’il est dépisté à un stade précoce, la survie à 5 ans est de 89 %. A partir de 25 ans, un examen clinique (observation et palpation) des seins est recommandé au moins une fois par an, quel que soit le niveau de risque. Il peut être réalisé par un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme.