L’assemblée générale de l’association Bonne Route ! se tenait le 7 février à Quingey, rassemblant environ 80 participants, parmi lesquels de nombreux élus du Doubs et du Jura. L’enjeu principal demeure le trafic des poids lourds sur la RN 83, source de nuisances et de préoccupations majeures pour les riverains et les collectivités locales.
2024 : une année marquée par une étude d’ampleur
L’événement marquant de l’année écoulée a été le lancement, par la préfecture du Doubs, d’une étude sur le trafic poids lourds, menée par le bureau d’études Trafalgar pour le compte de la DREAL. Les premières conclusions, présentées en décembre, confirment la persistance d’un trafic de shunt des autoroutes, une suraccidentalité sur cet axe, ainsi qu’une pollution sonore et atmosphérique préoccupante bien que conforme aux seuils réglementaires.
En parallèle, l’association a poursuivi son engagement à travers plusieurs actions. Elle a participé aux commissions locales sur la mobilité afin de promouvoir des alternatives comme le ferroutage, le covoiturage ou encore les pistes cyclables. Elle a également échangé avec les élus jurassiens, confrontés à une augmentation du trafic PL au-delà de Lons-le-Saunier. Dans cette dynamique, des discussions ont été menées avec la gare de Mouchard pour améliorer les liaisons ferroviaires. Toujours dans une volonté de sensibilisation, une conférence sur l’impact du bruit a été organisée en partenariat avec l’association des Montboucons de Besançon, mettant en lumière un coût annuel de 147 milliards d’euros pour la collectivité (source Ademe 2021). Enfin, des interventions ont été réalisées pour faire respecter les interdictions de circulation des PL pendant les travaux de juin.
Une mobilisation toujours d’actualité pour 2025
L’étude se poursuivra jusqu’à l’été afin d’examiner les solutions possibles. L’association Bonne Route ! réaffirme sa position : seule une interdiction des poids lourds en transit permettra de résoudre efficacement le problème. Les premiers éléments de l’étude offrent au préfet des justifications solides pour une telle mesure.
Pour maintenir la pression, une grande campagne d’affichage sera lancée, accompagnée d’une manifestation prévue le samedi 12 avril au matin.
