Pourquoi faire le choix de mettre davantage en avant des femmes dans le milieu de l’aventure ?
C’est important car cet article paraît juste après la journée des droits des femmes et c’est un peu triste à dire mais les films qui ont des protagonistes féminins marchent toujours un peu moins bien…
Pouvez-vous nous présenter le premier film « Anita Conti, l’appel du large » ?
C’est un film de Frédéric Brunnquell qui sera diffusé le 23 mars, à 14 h 15, au cinéma des 4C à Lons-le-Saunier.
Celle qu’on surnomme « la dame de la mer » est une véritable aventurière aux prémices de l’océanographie, une pionnière qui, dès les années 1930, a alerté sur la surpêche et amorcé l’idée du développement durable. Anita Conti (1899-1997) fut aussi journaliste, photographe, écrivaine et relieuse d’art !
Il y a ensuite « Guerreras » le 21 mars, à 20 h 45, aux 4C. Un film de Timothée Callec.
Au pied d’une falaise de Colombie, sept femmes liées à la montagne et ses disciplines (alpiniste, guide, grimpeuse…) reviennent sur leur passé.
Elles décrivent leurs exploits : les premières ascensions féminines sur des voies de haute difficulté, l’escalade de montagnes de plus de 5 000 mètres ainsi que le « free solo » de voies traditionnelles. Assises en cercle, les femmes se confient sur le deuil, la maternité, la violence domestique et l’identité biculturelle. La magie du cercle de parole se manifeste révélant la force et la résilience des femmes.
« The Last Expedition » a été réalisée par une Polonaise sur une Polonaise…
Eliza Kubarska. Le film sera diffusé le 22 mars, à 20 h 30, aux 4C.
Wanda Rutkiewicz a été la première femme de l’histoire à gravir le K2, la montagne la plus difficile du monde, et la première Polonaise à monter au sommet de l’Everest. En 1992, Wanda n’est pas revenue d’une expédition, et rien, depuis, ne prouve son décès. Aujourd’hui, elle aurait 75 ans.
Dans ce film documentaire, la réalisatrice part en expédition pour retrouver des traces de Wanda lors de son dernier voyage au Népal. Qui était-elle ? Comment s’est-elle convaincue et a-t-elle convaincu les autres de son immortalité ? Était-elle une conquérante des plus hauts sommets ou une fugitive pour qui la montagne était le dernier endroit sûr, où elle pouvait se cacher de la jalousie des hommes et de sa solitude ?
« Le Piolet de verre » d’Amélie Mauro, une histoire poignante, sera diffusé le 20 mars, à 18 h 30, au théâtre.
À l’adolescence, Fabienne gravit le Mont Blanc avant de devenir infirmière au CHU de Montpellier et de donner naissance à trois garçons. En proie à des douleurs inexpliquées, elle erre dans le monde médical pendant des années jusqu’au jour du diagnostic. Atteinte de la maladie des os de verre et de spondylarthrite ankylosante, passionnée d’alpinisme et d’escalade depuis toujours, Fabienne va alors se lancer un défi hors norme : gravir l’Everest. Ce film la suit dans cette aventure éprouvante et hors du commun, dans sa préparation physique et mentale, deux ans d’entraînement intense, de chez elle jusqu’au Népal.
Et enfin parlez-nous de « Va dans les bois, va » de Robin Pogorzelski, le 22 mars, à 14 h, aux 4C.
Sana, 9 ans, sa maman et sa grand-mère, vivent ensemble leur première estive en tant que bergères débutantes. Ces trois femmes de la même famille, de trois générations différentes, découvrent cette nouvelle vie et explorent leur rapport au vivant.
Billetterie et programme complet à retrouver sur www.rdv-aventure.fr
