Pour la cinquième année consécutive, La Maison Pour Tous a organisé une action « Noël Solidaire ». La coopérative a collecté pendant deux mois différents dons. En complément, elle a offert 92 kilos d’aliments pour chiens et chats, en collaboration avec Zoo Boutique de Montmorot, représentée par son dirigeant Jean-Philippe Guichon.
L’équipe a choisi de les offrir à trois associations qu’elle souhaitait mettre en lumière : La Croix-Rouge, l’association Fight for animals et le refuge des Violettes à Biarne. Elle a organisé un moment de rencontres. Cela a permis au directeur, Eric Poli, de rappeler que « la Maison Pour Tous s’inscrit dans une politique de solidarité et c’est d’autant plus important dans cette succession de crises ».
Pour La Croix-Rouge, Alain Piacco a expliqué le travail fourni par les bénévoles de l’épicerie sociale, située à la zone industrielle de Lons-le-Saunier. « Nous recevons 380 familles, soit 11 000 personnes. 200 tonnes de marchandises leur ont été vendues cette année. » Les bénévoles récoltent ces marchandises par la ramasse dans les grandes surfaces ou la Croix-Rouge les achète à la Banque Alimentaire. « Dans l’unité locale de Lons, il faut 25 bénévoles par jour pour la faire fonctionner, nous sommes 60. » Leur action va plus loin que de la vente à prix symbolique d’aliments. « Nous essayons d’accompagner les gens socialement : vers la formation, l’emploi, avec les papiers administratifs… »
Les refuges sont saturés
Philippe Maire, président de la SPA de Dole, a témoigné que « les refuges sont saturés. C’est de pire en pire. Chez nous, 500 animaux sont adoptés chaque année, davantage des chats que des chiens. Entre associations, nous nous entraidons ».
Sandra Aujard de Fight For Animals a insisté : « Il y a un vrai lien entre la détresse sociale et la détresse animale. En ce moment, nous faisons face à deux à quatre abandons de chiens par semaine, c’est ce qu’on a par jour en été. Quant aux chats, c’est au moins une fois par jour ».
Elle a témoigné de la dernière situation difficile qu’elle a pu résoudre : un sans domicile fixe, avec une chienne qui avait mis bas dans une cabane au fond des bois, l’avait appelée au secours parce que tous ses animaux allaient mourir. Aujourd’hui, tout le monde va mieux.
