Le programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle commandé en 2023, prévu initialement pour la rentrée 2024, devrait être présenté au Conseil Supérieur de l’Education nationale avant la fin de l’année civile.
Le sujet a suscité ces derniers jours bien des réactions. Jusque dans le Jura. Le sénateur Clément Pernot a co-signé une tribune politique intitulée « Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle : refusons le diktat ! », dans Le Figaro. Dans cette lettre ouverte adressée à la ministre de l’Éducation nationale, il met en lumière avec d’autres élus des enjeux cruciaux relatifs à l’éducation sexuelle et affective des jeunes.
Bien que la loi de 2001 existe, son application reste largement insuffisante. Les statistiques sont sans appel : la majorité des jeunes n’a pas bénéficié d’une éducation adéquate sur des thèmes fondamentaux tels que le consentement.
« Nous demandons une réévaluation sérieuse de ce programme, afin qu’il réponde aux attentes des familles et ne soit pas dicté par des idéologies militantes, développe le Champagnolais. Par exemple, est-il vraiment nécessaire que la théorie du genre figure dans les textes proposés, sous l’influence d’associations plus préoccupées par leurs propres intérêts que par ceux des enfants, des familles et des enseignants ? Il est grand temps que l’Éducation nationale recentre ses priorités et respecte le rythme de maturité de nos élèves. »