Restrictions énergétiques : le début de la fin ?

40% des Français ont été contraints de réduire leur consommation d'énergie, selon une étude Younited/OpinionWay.

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La France se trouve actuellement au milieu d’une crise énergétique sans précédent. Le prix du gaz a bondi de 355% depuis le début de la crise et le prix de l’électricité a été multiplié par cinq. Alors que les ménages doivent déjà se serrer la ceinture pour faire face à l’inflation, cette hausse implique pour eux de modifier leurs habitudes de consommation.
Alors comment les Français appréhendent-ils cette crise historique ? Quelles mesures mettent-ils en place pour y faire face ? Ont-ils recours à des services de coaching budgétaire afin d’optimiser leurs dépenses d’énergie ?
Younited, leader européen du crédit instantané, conjointement avec Opinion Way dresse dans sa dernière étude le panorama du pouvoir d’achat des Français face à la hausse des prix de l’énergie, et les conclusions sont effarantes.


86% estiment que cette inflation sera durable

 

  • 9 Français sur 10 se disent impactés par la hausse des prix et 86% estiment que cette inflation sera durable, en particulier pour leurs dépenses contraintes.
  • Face à la hausse des prix, la moitié des Français (52%) ont déjà été contraints de modifier leurs habitudes d’achat en matière d’énergie, 40% d’entre eux ont du réduire leurs factures énergétiques.
  • Plutôt pessimistes, 88% des Français pensent que les prix de l’énergie vont continuer à augmenter et 90% des sondés anticipent une augmentation des dépenses contraintes (loyer/énergie) pour leur foyer.
  • Les plus jeunes sont particulièrement impactés par la hausse des prix : 64% des moins de 25 ans ont dû rationaliser leur budget pour y faire face.
  • 8% des sondés envisagent de prendre un crédit à la consommation pour faire face à la hausse des prix et ce chiffre s’élève à 26% pour les 18-24 ans. Enfin, 3% envisagent d’y recourir pour pouvoir assumer leurs dépenses contraintes (loyer, énergie, assurance, etc.); cette situation concerne 8% des 18-24 ans.

Sobriété énergétique : les publicités lumineuses désormais interdites entre 1h et 6h du matin

Selon un décret paru dernièrement au Journal officiel, les publicités lumineuses sont désormais interdites entre 1h et 6h du matin partout en France, à l’exception des aéroports, gares ou stations de métro.

Mot d’ordre : sobriété énergétique. Comme annoncé en juillet par la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, les publicités lumineuses sont désormais interdites entre 1h et 6h du matin partout en France, à l’exception des aéroports, gares ou stations de métro, comme le confirme un décret paru ce jeudi 6 octobre au Journal officiel. Ce texte était attendu, alors que les prix de l’énergie flambent et que le gouvernement présente son plan de sobriété énergétique.
Il prévoit d’harmoniser les règles existantes d’extinction des publicités lumineuses de 1h à 6h du matin, qui différaient jusqu’à présent selon la taille de l’agglomération.

Les contrevenants risquent une amende pénale de 5ème classe

La réglementation existe depuis 2012, mais elle est mal appliquée et ne concernait pas les villes de plus de 800.000 habitants. Seulement 6% des communes ont pris un règlement d’interdiction la nuit des publicités lumineuses, indiquait en juillet le ministère de la Transition énergétique. Le décret dispose que cette interdiction s’applique désormais sur tout le territoire à l’exception des aéroports et des publicités « supportées par le mobilier urbain affecté aux services de transport et durant les heures de fonctionnement desdits services, à condition, pour ce qui concerne les publicités numériques, qu’elles soient à images fixes », selon le texte paru au JO.
En cas de contrôle, les contrevenants risquent désormais une amende pénale de 5ème classe, jusqu’à 1.500 euros par publicité contre 750 euros auparavant. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), un écran publicitaire LCD numérique de 2 m² consomme 2.049 kWh/an, soit l’équivalent de la consommation moyenne annuelle d’un ménage pour l’éclairage et l’électroménager (hors chauffage).