Val de Saône. 2025 s’annonce prolifique pour la Communauté de communes Auxonne-Pontallier Val de Saône

La présidente de l'intercommunalité, Marie-Claire Bonnet-Vallet et ses équipes ont organisé un point presse mardi dernier, afin de passer en revue les grands dossiers du moment et d'annoncer les principales perspectives pour 2025. Attractivité et proximité resteront les deux axes majeurs des élus.

0
412
Les élus..

« Penser global, agir local »

Tel est le mantra de Marie-Claire Bonnet-Vallet, présidente de la Communauté de communes Auxonne-Pontailler Val de Saône, qui avec ses 35 communes et 23 756 habitants à son actif au 1er janvier 2025, s’efforcera cette année encore, de garder le cap de l’attractivité et de la proximité.

« La proximité, c’est la première réponse que la démocratie peut apporter dans nos territoires ruraux » observait, en préambule, la présidente, pour qui « l’action publique locale continue, malgré un contexte contraint et des perspectives incertaines ».

Une continuité qui passe par l’investissement pour développer le territoire, la maitrise des dépenses, et surtout le maintien de tous les services de proximité.

La présidente met en avant le volet économique, axé sur la « valeur ajoutée locale pour créer de l’emploi et développer nos communes ». Cela inclut le pôle alimentaire de proximité, avec le projet de cuisine centrale à Auxonne prévu pour fin 2027 et une mise en service en janvier 2028. La ZAE de Villers-les-Pots est également citée, tout comme l’Office de Tourisme intercommunal d’Auxonne, présenté comme la « signature de notre identité touristique », qui ouvrira début 2024.

Un projet de tiers-lieu à Tillenay devrait voir le jour d’ici fin 2027. Par ailleurs, la communauté soutient les acteurs économiques locaux, avec un seuil d’aides relevé de 10 000 à 20 000 euros, pour pallier la fin du soutien régional aux projets immobiliers hors ESS.

Assurer les services publics de proximité

Marie-Claire Bonnet-Vallet tient particulièrement à « maintenir tous nos services en tout point du territoire ».

Et ce, qu’il s’agisse des accueils périscolaires, de la gestion des déchets (avec la rénovation de la déchetterie de Pontailler et l’achat d’un nouveau camion de collecte), de l’école de Musique et d’Art, des maisons France Services (plus de 5400 conseils ont été rendus à Pontailler), ou des mobilités, à l’image du service de transport à la demande qui, avec ses 5 circuits, a pris en charge près de 2000 voyageurs l’année passée.

« On ne peut pas être dans une logique comptable sur tous les sujets » observe d’ailleurs la présidente. Laquelle précise que ce service coûte 90 000 euros, dont la moitié du financement est amoindri par une subvention de la Région.

France Services de Pontailler
Plus de 5400 conseils ont été rendus à la maison France Services de Pontailler

Garantir un cadre de vie et des ressources de qualité

Derniers points abordés, l’eau potable (plus 4 millions d’euros de budget pour le renouvellement des réseaux et le réservoir Granges Hautes d’Auxonne), l’assainissement pour un peu plus de 3,8 millions d’euros, et la gestion des milieux aquatiques, avec par exemple, la réalisation d’un sentier pédagogique sur l’Espace Naturel Sensible (ENS) de Poncey-les-Athée et de Lamarche-sur-Saône, qu’il s’agisse de zone d’exploitation de crue ou de réserve de la biodiversité.

Impossible de conclure sans rappeler les missions et fonctions du Fonds de concours intercommunal, qui a soutenu 28 projets avec 1,3 million d’euros de subventions de la part de la Communauté de Communes, pour un montant de travaux réalisés par les communes approchant les 17 millions d’euros.

Parmi eux on trouve la Médiathèque et la piscine d’Auxonne, mais aussi l’aire de jeux de Flagey-lès-Auxonne ou encore le bâtiment services et logements de Villers-les-Pots.

Bref, un bilan particulièrement étoffé qui vient effectivement démontrer que si le plus haut sommet de l’État a parfois du mal à afficher un cap clair quant à sa feuille de route, ce n’est pas le cas ici, en Val de Saône.