Vins : sept AOC dans le Jura

Le département bénéficie de quatre appellations géographiques : Arbois, Château-Chalon, L’Etoile et Côtes du Jura, et de trois AOC produits : Macvin du Jura, Crémant du Jura et Marc du Jura.

0
557
L'AOC Arbois est répartie sur douze communes, soit 766 hectares : Arbois, Abergement-le-Grand, Les Arsures, Mathenay, Montigny-les-Arsures, Mesnay, Molamboz, Les Planches-Près-Arbois, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Vadans et Villette-les-Arbois.

L’AOC est l’outil par excellence d’une politique de qualité. Celle-ci a deux principaux objectifs : garantir la qualité aux consommateurs et protéger le producteur contre toutes falsifications de ses produits.

AOC Arbois

C’est la première AOC française (décret du 15 mai 1936). Elle est aujourd’hui la première du Jura par son volume de production, de l’ordre de 29 100 hectolitres par an. Cette appellation est répartie sur douze communes, soit 766 hectares : Arbois, Abergement-le-Grand, Les Arsures, Mathenay, Montigny-les-Arsures, Mesnay, Molamboz, Les Planches-Près-Arbois, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Vadans et Villette-les-Arbois. Les cinq cépages autorisés dans le Jura (chardonnay, savagnin, trousseau, poulsard, pinot noir) peuvent prétendre à l’AOC Arbois qui produit environ 70 % des vins rouges jurassiens et 30 % des blancs.

AOC Château-Chalon

Elle produit exclusivement du vin jaune, issu du seul cépage savagnin (décret du 29 mai 1936). Ce petit vignoble AOC produit un vin d’excellence sur un territoire très restreint de 60 hectares. Une commission de contrôle passe tous les ans dans les vignes.

AOC L’Etoile

L’appellation (décret du 31 juillet 1937) tire son nom du village éponyme, qui est entouré de cinq collines formant les branches d’une étoile et parce que ses vignes recèlent d’innombrables pentacrines, ces étoiles fossiles que l’on peut trouver en se promenant dans les vignes. Elle s’étend sur 67 hectares. L’encépagement se compose majoritairement de chardonnay, mais aussi de savagnin, et dans des proportions moindres, de poulsard, notamment pour l’élaboration du vin de paille.

AOC Côtes du Jura

C’est la plus étendue des appellations jurassiennes (décret du 31 juillet 1937) puisqu’elle regroupe aujourd’hui 105 communes sur 551 hectares, dont Arlay, Beaufort, Buvilly, Gevingey, Lavigny, Mantry, Passenans, Poligny, Rotalier, Saint-Lothain, Toulouse-le-Château, Le Vernois, Vincelles et Voiteur. En termes de production, il s’agit de la deuxième AOC jurassienne.

AOC Macvin du Jura

e macvin du Jura (décret du 14 novembre 1991) est obtenu à partir de jus de raisin non fermentés, les moûts, auquel on intègre un tiers de marc. Il est élevé au minimum pendant dix mois en fûts de chêne et doit présenter entre 16 et 22 ° d’alcool pour obtenir l’AOC. Il appartient ainsi au club français très fermé des mistelles (ou vins de liqueur) d’AOC. L’appellation couvre l’ensemble des aires d’AOC des vins du Jura. Le macvin peut être blanc ou rouge. L’AOC représente 5 % de la production totale jurassienne.

AOC Crémant du Jura

L’aire d’appellation du crémant du Jura (décret du 9 octobre 1995) se superpose à l’identique à celle des Côtes du Jura, d’Arbois, de Château-Chalon et de L’Etoile. Le crémant, au pétillant d’une qualité sans pareil, représente environ 16 % de la production totale AOC jurassienne, sur une surface de 282 ha soit 17 300 hectolitres en moyenne par an. Le cahier des charges de l’appellation exige que les raisins soient vendangés à la main, transportés en caisses percées et pressurés en grappes entières.

AOC Marc du Jura

Dernière-née des AOC du Jura (décret du 2 février 2015), l’appellation Marc du Jura désigne une eau-de-vie ambrée. Autrefois nommé « chauffe-cœur », il est fabriqué grâce aux différents cépages du Jura mais doit impérativement contenir du savagnin.