Le 3 novembre 1157, l’empereur du Saint Empire romain germanique, Frédéric Barberousse quitte la diète de Besançon qu’il vient d’organiser, histoire de rencontrer ses sujets et d’affirmer sa puissance. Il entre à Dole, séjourne dans le palais comtal, s’y trouve à l’étroit et fait projet de l’agrandir. Il profite de ce séjour pour donner des prérogatives nouvelles aux églises.
Le 3 novembre 1636, c’est la Guerre de Dix ans. L’armée impériale de Matthias Gallas assiège Saint-Jean-de-Losne. Mais le temps est épouvantable, la Saône est en crue et des renforts français sont annoncés vers Auxonne. Les assiégeants lèvent le siège.
La Bourgogne est sauvée et c’est un répit pour la Comté. Louis XIII accorde une exemption d’impôts à la ville parce qu’elle s’est bien battue. J’ignore si l’exemption court toujours…
Le 3 novembre 1860, meurt au Tonkin, en pays asiatique, un prêtre missionnaire né 42 ans plus tôt à Bornay, village à deux lieues de Lons-le-Saunier.
Emprisonné 3 mois, torturé, affamé, il sera décapité et deviendra Saint Pierre-François Néron, seul saint du Jura à ce jour. Déclaré vénérable par le pape Léon XIII en février 1879 il sera béatifié par Pie X trente ans plus tard et canonisé par Jean-Paul II, le 19 juin 1988.
Le cheval, « plus noble conquête de l’homme », a été longtemps épargné par nos aïeux. À Belfort, il fallut attendre le 3 novembre 1886 pour que le conseil municipal autorise un certain M. Lang à tuer des chevaux à l’abattoir pour les consommer.
S’ouvrirent alors les premières boucheries chevalines.
























