Lundi 2 septembre, la sortie de la première journée de classe n’avait pas encore sonné, c’est entourée d’une jeune nuée de cartables que l’inauguration du groupe scolaire Simone Veil s’est déroulée.
Sur place, le maire, Jean-Baptiste Gagnoux était présent, le Préfet du Jura, Serge Castel, la députée, Justine Gruet, la conseillère régionale, Rim el Mezoughi, le président du grand Dole, Jean Pascal Fichère, Nathalie Jeannet, conseillère déléguée en charge de l’enfance et de la jeunesse et bien d’autres personnalités, parents et anciens élèves venus découvrir les réalisations.
La mémoire d’une femme de conviction
Après une prise de parole de jeunes membres du conseil municipal, Jean-Baptiste Gagnoux a tenu à revenir sur la nouvelle dénomination de l’école et sur la vie de Simone Veil. « De confession juive, la jeune Simone Jacob a été déportée en avril 1944 à l’âge de 16 ans avec sa mère et sa sœur Madeleine au camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Libérée en 1945, elle sera forgée par ces épreuves indescriptibles. »
Le premier édile est revenu tour à tour sur les fonctions occupées par la femme d’État dont celle de ministre de la santé sous la présidence de Valéry Giscard D’Estaing où elle mènera son combat en faisant adopter la loi sur l’interruption volontaire de grossesse en 1975.
« Jamais la ville n’a autant investi dans ses écoles »
C’est en effet dans le cadre du plan nouvelle génération, impulsé par la municipalité que l’ex école de la Bedugue comme trois autres sites, Beauregard, Rochebelle et Saint-Exupéry (20 millions d’euros pour l’ensemble) ont été rénovés. Le maire a rappelé les grands axes de ce plan « le but était d’agir rapidement et efficacement sur le plan énergétique, 58% d’économie » a-t-il souligné.
Pour le groupe scolaire Simone Veil, à lui seul 5 millions d’euros ont été investis. Au-delà de meilleures performances énergétiques, le confort des 243 élèves et de leurs professeurs a été revu, comme du côté de l’école maternelle qui est désormais de plain pied, ce qui n’était pas le cas avant.
Le maire a indiqué : « Jamais la ville n’avait autant investi dans ses écoles » tout en remerciant de nombreux partenaires dont l’État, la caisse d’allocations familiales et l’agglomération du Grand-Dole, compétente sur la partie extra scolaire.
Les travaux se sont déroulés en site occupé, enfants et équipes éducatives ont dû s’adapter. « On a travaillé essentiellement le mercredi, le samedi et sur les vacances scolaires, cependant le chantier a été réalisé dans un temps record, un an seulement » a rappelé Cécile Araud, dirigeante de la société C3B.
Il appartient maintenant aux enfants et aux enseignants de s’approprier ce nouvel espace.
Les chiffres à retenir
20 millions d’euros ont été investis sur les quatre sites concernés par le plan nouvelle génération, le groupe scolaire Simone Veil (fusion Bedugue et Poiset) Marcel Aymé (ex Rochebelle) et Louis Pasteur (ex Beauregard).
Dont 5 millions d’euros sur le groupe scolaire Simone Veil
Enzo Saad
