Lors du conseil municipal, mardi 18 mars, le rapport portant sur l’accompagnement financier des associations et autres organisations pour 2025 a été présenté. Celui-ci expose une certaine stabilité du soutien de la municipalité à la vie associative, avec une enveloppe d’un peu plus de 1 million d’euros cette année.
« Un soutien constant »
Pour le maire de Dole, Jean-Baptiste Gagnoux : « Chacun pourra constater le soutien constant de la ville au tissu associatif local, cette année il est même en légère augmentation, avec quelques dotations exceptionnelles. Il est important de soutenir nos associations, elles sont très nombreuses sur notre ville ! », a-t-il souligné.
Une réserve émise pour l’association Dolàvélo
Dans la liste des associations accompagnées, figure Dolàvélo, une entité bien connue dans la ville et qui a pour but de promouvoir l’usage de la bicyclette pour les déplacements du quotidien et des loisirs dans la région doloise.
Par conséquent, 500 euros devaient lui être alloués cette année. Cependant, le maire a décidé de suspendre ce versement et ce dernier s’en est expliqué : « J’ai appris qu’un évènement de promotion de la pratique du vélo allait être organisé (sic 10 mai prochain) ». Sur le papier rien de problématique pour le maire mais voilà : « Cette dernière va s’appeler « vélorution » et elle a prévu d’emprunter des contresens cyclistes non autorisés, dont la rue de Besançon où j’ai estimé par arrêté que la largeur de la rue ne permettait pas aux cyclistes de la prendre à contresens ! », a expliqué le maire, qui estime que la manifestation porte en elle « une forme de provocation à l’encontre de l’arrêté pris et par conséquent de la loi ».
Voilà des éléments qui ont conduit l’édile à suspendre la subvention, se laissant jusqu’au mois de juin pour réétudier la situation.
« C’est un peu dommage » Thomas Gaillard, président de Dolàvélo
Contacté, Thomas Gaillard, président de Dolàvélo, s’est dit « surpris par cette décision ». Et de préciser : « La vélorution » est avant tout une fête entre cyclistes, effectivement cette dernière va emprunter un parcours que nous avons choisi à plusieurs pour les difficultés qu’il représente ! Il mettra en avant certaines zones où l’on remarque des absences d’aménagements ou inadaptés ! Pour ce qui concerne la rue de Besançon, il est normal que l’on passe sur celle-ci, l’association a toujours émis son désaccord sur l’interdiction du contresens cycliste et bien avant que je sois président ! « , fait savoir Thomas Gaillard, qui regrette cette décision.
« Nous avons toujours été dans la concertation avec la Ville et répondu présents quand nous étions sollicités, je trouve que cela est dommage ! Nous avions prévu, avec cette subvention, de financer l’achat de kits d’éclairage pour des vélos qui n’étaient pas équipés de dispositifs lumineux, ce qui est problématique l’hiver. »
Quel avenir pour l’ancien complexe sportif Roger Bambuck ?
Ancien supermarché Lidl, puis transformé en complexe sportif, baptisé au nom du sprinteur français Roger Bambuck, ce bâtiment situé rue du général Béthouart, à côté du nouveau complexe, sera vendu au groupe Majestic. Le conseil municipal s’est prononcé en faveur de son déclassement du domaine publique pour permettre au groupe, dirigé par Jean-Claude Tupin, de le racheter et de lui donner une nouvelle vie, en le transformant en équipements de loisirs, avec pistes de bowling et laser gamme.
« Mais que deviendra le nom de Roger Bambuck ?« , s’est inquiété l’opposition, par la voix de Guillaume Bouteloup, désireux de voir prochainement un autre bâtiment de la collectivité porter le nom du sportif. A ce sujet, Jean-Baptiste Gagnoux a rassuré : « J’ai proposé que le nom de Roger Bambuck soit apposé à une salle de l’espace Talagrand, il appartiendra à l’agglomération de choisir laquelle ! ».
Concernant le devenir de l’ancien cinéma des Tanneurs rue du 21 janvier, Jean-Baptiste Gagnoux a expliqué que rien n’était encore arrêté, plusieurs pistes sont sur la table, comme la création d’un parking ou encore des logements. A suivre…
E.S.
