Le Patriote Jurassien du 3 mars 1850 relate l’arrestation d’un vosgien qui exploitait la crédulité publique. Détenteur d’une clé rouillée ayant prétendument appartenu à Saint Hubert il garantissait qu’elle guérissait les animaux de toutes les maladies contagieuses.

C’était un barreur… Le terme vient de ce que le barreur enfermait le mal dans un cercle tracé sur le sol. Bien sûr pour que ça fonctionne il fallait renforcer le don naturel du barreur par des formules magiques, des incantations. Une médaille de Saint Benoit pouvait s’avérer utile pour les cas difficiles.

Le don était tellement héréditaire que près de deux siècles plus tard on trouve encore chez nous des barreurs.