Chaque année, l’association ALons’ZI organise un événement destiné à rassembler les acteurs économiques d’ECLA : entreprises, artisans, associations, collectivités et syndicats mixtes, sans distinction de taille ou de statut. Cette année, la rencontre a attiré près de 40 acteurs locaux. L’objectif principal était de renforcer les coopérations locales et de promouvoir des initiatives économiques et environnementales durables. « Ce rendez-vous annuel, c’est un moment pour partager, réfléchir et construire un ensemble de solutions adaptées à notre territoire », a expliqué Marie Spicher, animatrice et chargée de mission Écologie Industrielle et Territoriale (EIT) d’ALons’ZI.
Un partenariat renouvelé entre l’association et ECLA
La soirée a été marquée par la signature officielle du renouvellement de la convention de partenariat entre ECLA et ALons’ZI. Ce partenariat, prolongé pour une durée de trois ans, confirme une collaboration entamée en 2019 et axée sur l’Écologie Industrielle et Territoriale. Claude Borcard, président d’ECLA, a exprimé son enthousiasme en déclarant que « la coopération est essentielle pour l’attractivité du territoire et pour permettre à chacun de trouver un emploi dans de bonnes conditions. Très attaché à l’écologie territoriale industrielle depuis le début, je vois en cette dynamique un pilier fondateur d’ALons’ZI et un exemple concret de ce que nous pouvons accomplir ensemble », rejoint par Jérôme Cordellier, vice-président d’ECLA qui a souligné l’importance du renouvellement de la convention, validée par l’ensemble des élus d’ECLA. Brice Comment, président de l’association, a quant à lui souligné que « il y a trois c’était déjà un message fort, mais à travers ce renouvellement, nous allons encore plus loin dans nos ambitions communes. »
Les résultats obtenus entre 2022 et 2024 témoignent du succès de ce partenariat : 70 entreprises et 22 partenaires engagés, 2 tonnes de déchets évités, 1 tonne de CO2 économisée grâce à la mutualisation des ressources et services et une reconnaissance régionale inspirant d’autres territoires à suivre ce modèle.
Des initiatives qui fonctionnent
Pendant la soirée, quatre initiatives locales ont été présentées, illustrant le potentiel des coopérations économiques :
- Mutualisation des compétences : Aurélie Commaret partage son temps entre Alter & Coop, où elle est assistante administrative et commerciale, et Hot Comb Distribution, où elle occupe le poste de coordinatrice administrative. « Cette expérience m’oblige à m’adapter constamment, mais c’est très enrichissant », a-t-elle témoignée.
- Création locale et durable : l’entreprise Morel, représentée par Jean-Luc Morel, et l’Atelier Textile Jurassien, représenté par David Schmitt, ont uni leurs compétences pour concevoir et produire un voile d’ombrage, une alternative écologique et locale aux importations asiatiques. « Grâce à cette coopération, nous avons démontré qu’il est possible de relocaliser une production de qualité, en respectant l’environnement et en valorisant les savoir-faire locaux », a souligné Jean-Luc Morel.
- Les 3R chez Bourgeois Plastiques : réduire, réutiliser, recycler. L’entreprise a intégré ces principes dans ses pratiques en incluant des matières recyclées dans ses produits. « Si un projet ne respecte pas nos critères de durabilité, nous le refusons. Nous voulons des actions qui ont du sens et un impact positif », a affirmé David Bourgeois.
- Sensibilisation des collaborateurs chez Bel : l’entreprise a organisé une formation sur l’impact environnemental, engageant ses presque 300 salariés à agir pour un avenir plus durable. « La prise de conscience des collaborateurs après une journée de sensibilisation est impressionnante. Ils repartent avec des idées concrètes », a expliqué Sarah, représentante de Bel.
2025-2027 : la co-construction va se poursuivre
ALons’ZI a dévoilé ses ambitions pour 2025-2027, structurées autour de six axes stratégiques : économie circulaire, mobilité durable, emploi et formation, services aux entreprises, gestion foncière responsable et la transition numérique. Ces initiatives, co-construites avec les adhérents, répondent aux défis économiques et environnementaux auxquels le territoire est confronté. « Nous vivons tous sur le même territoire et partageons des problématiques communes, qu’on soit artisan ou gros industriel », a rappelé Marie Spicher.
B.B