Arbois. Quand le handicap rencontre le monde professionnel

0
197
Ils étaient nombreux à braver le mauvais temps pour la clôture du DuoDay 2024.

Le DuoDay qui s’inscrit dans la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées se déroulait le 21 novembre. L’objectif de la journée ? permettre à la personne en situation de handicap de découvrir le monde professionnel, d’acquérir de l’expérience, et éventuellement de favoriser son insertion dans le monde du travail. Ce dispositif aboutit parfois à un stage, un CDD voire même un CDI.

Des rencontres humaines et professionnelles

75 ouvriers des Esat d’Arbois et de Cramans ont choisi cette année de participer au DuoDay. Pour eux, cette journée représente un vrai projet professionnel avec pour objectif d’intégrer le milieu ordinaire. Pour les autres, plus timides, ils ont pu voir le milieu ordinaire sans vraiment être immergé, par le biais d’une journée découverte avec des visites d’entreprises (Jardinerie Jurassienne à Dole, La Franche à la Ferté, l’Enil et l’usine Diager à Poligny). En parallèle, un atelier cuisine encadré par trois cuisiniers accueillait les 6 personnes n’étant pas prêtes à découvrir le milieu ordinaire. Elles ont préparé des amuse-bouches sucrés-salés dégustés lors de la clôture du DuoDay.

Au-delà d’une simple journée, le DuoDay représente un formidable vecteur d’inclusion. Il permet de déconstruire les préjugés, de révéler des compétences insoupçonnées et d’ouvrir des perspectives professionnelles pour des personnes trop souvent marginalisées. Tous les participants attendent déjà avec plaisir le DuoDay 2025.

François Olégnaro a passé la journée avec la député Justine Gruet.
« On est allé à la relève du commandement de la brigade de gendarmerie d’Orchamps. Puis on a visité les Moulins de Parcey. On a parlé un peu de tout
. » De politique ? « Non pas vraiment, je lui ai posé deux trois questions sur nos droits intellectuels, je suis membre de l’association « Nous aussi 39 ». Elle m’a répondu « tu as bien fait, j’en prends note et je vais m’en occuper ».
Le lundi 18 novembre, Justine avait déjà passé une demi-journée en immersion à l’ESAT d’Arbois, à travailler sur l’ensemble de l’atelier.