Quel est le contexte de cette installation ?
Nous travaillons systématiquement avec les opérateurs de téléphonie mobile. C’est SFR qui a exprimé le besoin de cette infrastructure, en partenariat avec Bouygues Télécom, dont les réseaux sont mutualisés. Paul Lacroix, responsable de la région Sud-Est chez Toweo, a ensuite pris contact avec la mairie de Lons-le-Saunier pour mettre en œuvre ce projet, en conformité avec le PLU de la Ville. Le pylône-arbre a été installé sur un terrain communal et nous avons fait appel à des entreprises locales, dont MEDIACO pour l’assemblage et PASTEL France pour le levage.
Quelles sont les besoins auxquels répond ce pylône-arbre ?
SFR avait besoin d’une couverture plus étendue dans cette zone, où la demande de données a fortement augmenté, notamment en raison de l’utilisation des réseaux sociaux et des contenus multimédias. Ce pylône permet un rayon de couverture de 1 km pour la data et de 3 km pour la voix, tout en respectant les normes légales et sanitaires en vigueur.
Qui paye la facture ?
Toweo supporte l’investissement initial, en visant à rentabiliser l’infrastructure grâce à l’accueil de nouveaux opérateurs, avec un maximum de trois sur ce type de pylône. L’investissement nécessaire pour ce pylône s’élève à environ 200 000 €, et nous avons prévu une location de l’infrastructure sur 15 ans. Nous louons également une emprise au sol de 36 m² à la commune, qui reçoit un loyer pour ce terrain, contribuant ainsi au développement numérique local.
Comment se positionne le pylône-arbre en termes de performances et de sécurité ?
Au total, 90 % de nos installations sont des pylône-arbre, dont la principale différence avec les pylône classique est la hauteur, qui ne dépasse pas les 35 mètres. Le pylône de Lons-le-Saunier mesure quant à lui 25 mètres. Nos antennes sont positionnées au niveau de la canopée (22,30 mètres pour Lons-le-Saunier), permettant une intégration harmonieuse dans le paysage tout en dissimulant les équipements. La législation française concernant les antennes de télécommunication prend en compte les préoccupations sanitaires par l’intermédiaire de l’ANFR. Actuellement, la limite d’exposition aux champs électromagnétiques est fixée à 45 volts par mètre. En pratique, les niveaux d’exposition mesurés à proximité des habitations, qui se situent entre 100 et 150 mètres, sont bien inférieurs à ce seuil, souvent moins d’un volt par mètre.
B.B
