En quelques années, le nombre de producteurs en vente directe a été multiplié par deux, atteignant les 23 000 en 2022. Une activité qui a été facilité pendant la crise sanitaire, les déplacements hors domicile étant limités. Aujourd’hui, la vente à la Ferme est diversifiée, appréciée et semble être un gage de qualité pour les consommateurs. Rencontre avec Marie-Noëlle Valençon et Cédric Guyon dans leur Ferme de Vizan.
Chaque année, le couple élève près de 3500 volailles en plein air dont des poules Cou nue, des pintades, des coqs, des chapons, des poulardes, le tout, qu’ils nourrissent avec leurs récoltes. Les volailles sont ensuite préparées et vendues à la Ferme.
Des volailles bien traitées et en pleine forme, une priorité !
Nées dans un couvoir près de Bourg-en-Bresse, les volailles fermières de Marie-Noëlle et Cédric, vivent à l’année en plein air dans de grands parcours enherbés et arborés, picorent des céréales produites sur l’exploitation sans OGM ni antibiotique, puis sont préparées à la Ferme, avant d’être vendues sur place aux consommateurs, que demander de mieux ? Marie-Noëlle témoigne : « On reçoit des poussins tous les mois. A leur arrivée, ils ont un jour. On les confine pendant 3 jours, ils sont dans des poussinières, puis ils vont progressivement en plein air. Après 120 jours d’élevage, on s’occupe d’abattre et préparer nos volailles dans notre atelier avant de les vendre à la Ferme. On sait qu’elles sont dans de bonnes conditions et qu’elles ne souffrent pas. »
Une Ferme diversifiée
Le travail à la Ferme de Vizan ne s’arrête pas à l’élevage des volailles. Tandis que Cédric a aussi la casquette de producteur céréaliers, Marie-Noëlle a celle de maraichère, depuis 2022. Avec Seb qui est à mi-temps, les deux collaborateurs cultivent en protection biologique intégrée, des légumes dans 4 serres et en plein champs. « Comme on est ouverts toutes les semaines, on plante différents légumes pour avoir toujours du choix. En hiver, on a des choux, des navets, des poireaux, et bien d’autres. Le tout, produit le plus naturellement possible » souligne Marie-Noëlle. 
Et le gaspillage, c’est hors de question pour elle : « dans le cas où on est en surproduction, on vend aux restaurants, ou à des collègues qui font les marchés. On trouve toujours un arrangement. »
Attachés à leur petite structure et au travail manuel, Marie-Noëlle et Cédric élèvent et produisent pour faire plaisir aux consommateurs, tout en vivant de leurs activités. « On a tout fait par étape et c’est grâce aussi à la satisfaction de nos clients. On se dit que ce qu’on fait ce n’est pas rien, et on est fiers de notre accomplissement. » conclue la productrice et éleveuse.
B.B
