Lons-le-Saunier & Région. Le chrysanthème, l’indétrônable de la Toussaint

Dans quelques jours, à l’occasion de la Toussaint, les cimetières se pareront de fleurs, avec en tête le chrysanthème, indétrônable depuis des décennies. Pour en savoir davantage, nous avons rencontré des professionnels.

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En 2023, 11 % des foyers français ont acheté une plante pour la Toussaint, avec un budget moyen de 42 €. Le chrysanthème reste en tête des ventes, malgré des prix variables entre jardineries et fleuristes, avoisinant les 20 € en moyenne chez ces derniers. Suivent les cyclamens, gaultherias, véroniques, œillets, pensées et bruyères.

Le chrysanthème, une fleur symbolique

Quelle est sa signification ? Bruno Angonin, artisan fleuriste Aux Jardins Saint-Désiré à Lons-le-Saunier, explique : « Au Japon, le chrysanthème est symbole de vie. Dans les pays nordiques, il orne les entrées pour accueillir l’hiver et les invités. En France et en Belgique, cette fleur a une connotation moins gaie. En 1919, pour honorer les poilus, l’État français a déposé un chrysanthème sur chacune de leurs tombes, et cette tradition persiste, bien que la date ait changé. »

Comment entretenir le chrysanthème ?

Bruno Angonin précise : « Le chrysanthème supporte bien les baisses de température. C’est une plante vivace qui fleurit lorsqu’il y a une baisse importante de luminosité. Il faut bien l’arroser, sa floraison dure environ un mois et demi. Le brouillard est son principal ennemi, et s’il peut supporter le gel, ce dernier ne doit pas être trop intense, surtout au niveau du cœur de la plante. »
Corine Barbet, responsable chez Ma Jardinerie, ajoute que « les chrysanthèmes à multifleurs résistent jusqu’à -6 °C en décembre. Ils peuvent être replantés en pleine terre et, s’ils s’y plaisent, ils formeront un beau bouquet dans le jardin. L’essentiel est de les tailler au bon moment. »

 

B.B