Dole. Pupitres en liberté : Le Barbier de Séville a ébloui le théâtre de Dole

Un 10ème anniversaire réussi pour les Pupitres en liberté.

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Le Barbier de Séville de Rosini au Theatre de Dole
Le Barbier de Séville de Rosini était accompagné par l'orchestre Victor Hugo Bourgogne-Franche-Comté au théâtre de Dole.

Un week-end sous le signe de la musique classique

Tout le week-end des 5 et 6 avril à Dole, le festival Pupitres en liberté a fait rayonner la musique classique aux quatre coins de la ville et fêter ses 10 ans, en profitant d’une météo idéale.


Avec une programmation placée sous le thème « Musique, Mouvement et Mécaniques », ce dernier a officiellement été ouvert à la salle de spectacle La Fabrique au son du saxophone, avec la participation de la classe de danse du conservatoire de Florie Violain.

La journée du samedi a été marquée par un petit bal participatif au rythme des musiques Renaissance à la Maison des Orphelins.

Danseuses Le Pupitres à Dole
Crédit : Ville de Dole

Le Théâtre de Dole était plein pour le Barbier de Séville

Le barbier de Seville, théatre à dole

En collaboration avec les scènes du Jura, le Barbier de Séville de Gioacchino Rossini, mis en scène par Frédérique Lombart, s’est joué au théâtre de Dole, qui pour l’occasion avait ouvert sa fosse pour accueillir l’orchestre Victor Hugo Franche-Comté, sous la direction de Jean-François Verdier, véritable chef d’œuvre de l’opéra italien : « Cette pièce part d’un classique, celui d’un amour au départ impossible, en l’occurrence celui entre le Comte Almaviva qui souhaite conquérir Rosina, une future épouse contrariée et gardée de très près par le docteur Bartholo, jaloux et possessif qui compte bien l’épouser. Le Comte Almaviva aidé de Figaro son ancien valet, devenu Barbier, usera de tous les stratagèmes pour arriver à approcher la belle Rosina et tromper la vigilance du docteur Bartholo. »

De grandes œuvres adaptées à des petits théâtres 

Très appréciée par le public, la pièce s’est conclue sous des applaudissements nourris. « Notre projet était de retrouver des opéras dans ces petits théâtre à l’italienne, comme celui de Dole, avec des petites scènes et des petites fosses afin de permettre de voir et entendre tels qu’ils étaient donnés au théâtre au 19ème siècle, avec de l’humour et en langue française. Nous souhaitons proposer, un peu partout dans la région, des grandes œuvres adaptées à des petits théâtres« , expliquait Jean-Philippe Lefèvre, à l’issue de la représentation.

E.S.