Arbois. La cité viticole pédale-t-elle vers l’avenir ?

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Des participants très impliqués lors des tables rondes qui suivaient la présentation de Guillaume.

Depuis le début de sa mandature, la municipalité vise à promouvoir le développement des mobilités douces, tout en reconnaissant la nécessité de maintenir un équilibre avec les besoins des automobilistes. Un programme en parfaite adéquation avec le mémoire présenté vendredi 18 octobre devant une cinquantaine de personnes, par Guillaume Petitjean dans le cadre de son master sur la Gestion des territoires et développement Local

Guillaume, formateur en lycée agricole et adepte du vélo, a choisi d’explorer le développement du vélo en milieu rural, en se concentrant sur la ville d’Arbois. Son étude met en lumière les défis et les opportunités uniques que présente la transition vers une mobilité plus durable dans les zones non urbaines. Elle révèle également le potentiel cyclable de la cité viticole.

Guillaume Petitjean.

Une coopération locale au cœur de la transition

Dans son mémoire Guillaume souligne l’importance cruciale de la collaboration entre les différents acteurs locaux. L’association arboisienne des « mobiculteurs et mobicultrices » joue un rôle central dans cette dynamique, créant un terreau fertile pour l’essor du vélo au quotidien. Cette synergie entre citoyens, associations, élus et entreprises apparaît comme un facteur clé de réussite.

L’intermodalité, clé de la mobilité rurale

L’un des axes majeurs du travail de Guillaume porte sur l’intermodalité, notamment la combinaison train-vélo. Un système permettant aux Arboisiens de rejoindre des villes plus importantes comme Lons-le-Saunier, voire Besançon, Paris, Lyon. Cette approche pourrait révolutionner les déplacements quotidiens en milieu rural, offrant une alternative crédible à la voiture pour de nombreux trajets.

Innovations et adaptations locales

Face aux défis spécifiques du terrain, tels que la topographie accidentée et l’étroitesse des rues, « l’important est que l’on puisse détourne les contraintes. Une solution a été choisie à Arbois : faire un itinéraire bis (actuellement à l’étude) qui n’emprunte pas forcément le centre-ville ». L’émergence du vélo électrique ouvre de nouvelles perspectives, rendant accessibles des communes voisines comme Pupillin ou Montigny. Parmi les choses envisageables ici sans supprimer la voiture, ça serait restreindre l’accès au centre-ville en voiture aux personnes qui en ont vraiment besoin.
Pour Guillaume  : « Arbois se positionne au début de ce que les chercheurs appellent le « moment vélo ». Malgré les contraintes, la ville semble bien engagée sur la voie d’une mobilité plus douce, portée par une volonté collective de repenser les déplacements en milieu rural ».