Deux jeunes polinois bénéficient de la « bourse Pro’jeunes »

0
582
Au centre, Pauline et Benjamin ont reçu chacun un chèque de 1 000 euros.

Porté par Dominique Bonnet et Véronique Lambert le dispositif « Bourse Pro’Jeunes » est un véritable coup de pouce pour aider des jeunes polinois à réaliser un projet à vocation humanitaire, culturelle, sociale, environnementale… Ce dispositif qui est pour l’instant un « projet-ville » sera reconduit annuellement. Il pourrait être à l’avenir développé sur l’intercommunalité. « On espère que vous êtes les deux premiers d’une longue lignée, » soulignait le maire, s’adressant aux deux jeunes boursiers.

Les heureux boursiers

Pauline Michaud 21 ans, titulaire d’une licence en arts plastiques est actuellement surveillante à l’école privée Saint-Louis à Poligny. Son avenir professionnel elle le voit en lien avec les enfants. Son projet « sensibiliser les enfants au monde de l’art »a pour objectif de laisser libre cours à l’imagination des enfants, ouvrir leur curiosité culturelle, les faire plonger dans le monde de l’art. Après les vacances de février elle proposera aux enfants de 9 à 11 ans dix séances de deux heures à raison d’une séance par semaine. Les enfants seront libres de traiter chacun à leur façon les thèmes proposés. La finalité du projet est une mini exposition des réalisations des enfants.

Les séances gratuites se dérouleront les samedis matins en mairie (salle Herzog ou Lamy)

Benjamin Aufort, 22 ans, technicien son dans le spectacle, est amoureux de sa ville natale depuis toujours et passionné depuis un an par les drones. Son projet « mise en valeur de Poligny, ses paysages et son patrimoine au moyen de vidéos immersives » a été retenu par le jury. Au-delà d’investir dans le matériel, Benjamin suit une formation dans l’aviation civile. Il vient de réussir son examen pratique de Télé Pilote Professionnel et prépare l’examen théorique. Il sera alors reconnu comme professionnel. Ce qui l’intéresse c’est surtout le FPV (First Person View) que l’on peut traduire par « vue subjective » ou « vol en immersion ».
« Cette pratique permet de faire des vidéos plus dynamiques et immersives. On peut faire des loopings, des vrilles, rentrer dans les maisons…on pilote avec un casque qui nous met en immersion dans le drone. C’est quasiment se mettre à la place d’un oiseau » confie-t-il.