Dans le cadre de sa connaissance du tissu industriel Haut-Jurassien, Sophie Deknuydt, sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Claude visitait mercredi dernier dans le sud du département à Vaux-lès-Saint-Claude, l’entreprise «Guivert» que Jean-Luc Berthet-Bondet, a rachetée juste avant la crise du Covid.
La représentante de l’État avait été invitée par le maire de Vaux Guy Hugues, et le président de Terre d’Emeraude Communauté Philippe Prost, en présence de Marie-Christine Dalloz députée et de Coline Lenfant chef de projet rebond industriel du Haut-Jura.
Pour le responsable de l’entreprise, tout n’a pas été facile depuis sa reprise. Après avoir subi comme d’autres bien sûr les affres du Covid, il lui a fallu, comme il le dit lui-même «se confronter coup sur coup à l’inflation, la guerre en Ukraine, et les surcoûts des énergies, cela fait beaucoup, pour les petites entreprises comme la mienne, dans laquelle la trésorerie n’est pas immense, et dans laquelle j’avais investi dans trois presses électriques, pour renouveler un parc vieillissant…».
Un marché de niche, loin du secteur automobile…
En effet «Guivert», créé en 1957 est une très petite entreprise de 8 salariés spécialisée dans l’injection, le marquage, le montage, l’assemblage.
Le parc de 8 presses de 40T à 500T permet de faire des petites et moyennes séries et de faire pratiquement du sur mesure en fonction des besoins de chaque client, par une réactivité importante.
Comme le dit Jean-Luc Berthet-Bondet :
« Il s’agit pour nous de faire fructifier une sorte de marché de niches, loin des grandes séries et de processus qualité démentiels, comme dans le secteur automobile, d’où je viens ».
D’ailleurs, le produit phare se situe dans l’univers de la boule de pétanque, pour lequel l’entreprise fabrique pas mal de pièces, différentes et personnalisées (cercles de pétanque, logos pour but, balle et badge de golf), sur des brevets maison…
