Champagnole : Pascal Bejeannin dans les collèges

Le sculpteur humaniste et aventurier partage son expérience avec les jeunes, et leur transmet des messages de confiance et d'espérance.

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Le lynx en acier de Pascal Bejeannin veille sur les forêts du Jura. Crédit : Marika Godin.

« Comment faites-vous pour passer certaines frontières ? D’où vient l’acier que vous utilisez ? Avez-vous eu peur ? » A chacune de ses interventions dans des collèges jurassiens, l’artiste-aventurier Pascal Bejeannin a été assailli de questions d’élèves ayant au préalable visionné un film de ses aventures.
« Atsunaï Kammak » qui retrace l’épopée d’un ours en acier ayant passé l’hiver polaire au milieu de ses congénères groenlandais, ou plus récemment « Mekka Mui », ou l’odyssée du gorille en acier  « made in Jura » qui traverse l’Afrique d’Ouest en Est. Buts de ces aventures artistico-humanistes : rassembler les hommes autour d’une œuvre d’art et réfléchir ensemble sur des problématiques vitales, comme la préservation de la planète, de certains peuples, etc.
Des thèmes qui interpellent les ados, autant que le parcours de l’aventurier. Loin des moules sclérosants et de la sinistrose post-Covid, Pascal Bejeannin témoigne que « si on vit ses passions, on peut atteindre ses objectifs ». Celui qui de son propre aveu n’était « pas fait pour les études » a vécu mille et une aventures aux quatre coins du globe, et prouve que « rendre possible l’improbable » est possible.
« Tracez votre vie » conseille t-il volontiers à des jeunes parfois en quête de sens. « Je suis prêt à intervenir dans d’autres collèges jurassiens » lance le champagnolais à l’adresse des professeurs et directeurs d’établissements. Avec également à la clé une ouverture sur le monde propice à de salutaires réflexions…

Contact : Youtube Art situ/ 06 84 52 86 87

Une superbe oeuvre d’art qui fait suite à un gorille…et précède un cerf. Crédit : Marika Godin.

Lynx et éléphants, même combat ?

Quel rapport entre le félin qui hante nos forêts et les éléphants du Gabon ? Aucun à priori, et pourtant…
Tous les deux figurent au rang d’espèces protégées, mais à la discrétion du premier répondent les dégâts du second. « Lors de notre dernière expédition au Gabon, nous avons vu quantité de villages abandonnés, car les éléphants dévorent ou piétinent les cultures. Les villageois ont l’impression de passer après les animaux et les touristes » relate t-il, car la surdensité de pachydermes découle de la volonté de développer l’écotourisme. Trop de protection ou pas assez, tout est question de mesure pour que nature et hommes cohabitent harmonieusement…