Lons le Saunier. Municipales 2026 : quelles sont les intentions des maires sortants ?

Une enquête intéressante, partagée par l’AMJ (Association des maires du Jura), vient d’être publiée. Tous les détails…

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De g. à d., Sandrine Gauthier-Pacoud, Aurélie Nicolas et Fabrice Castro
De g. à d., Sandrine Gauthier-Pacoud, Aurélie Nicolas et Fabrice Castro. Photo d’archives.

À moins d’un an des élections, une vaste enquête conduite par le Cevipof, en partenariat avec les associations d’élus du bloc local, le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation et les délégations aux collectivités de l’Assemblée nationale et du Sénat, auprès de plus de 5 000 maires, dresse l’état des lieux de leurs intentions en vue du prochain scrutin.


Les résultats de l’enquête montrent que 42 % des maires souhaitent se représenter en mars 2026 – un niveau conforme par rapport à octobre 2019 (48 %) –, tandis que 28 % d’entre eux ne souhaitent pas se représenter (même pourcentage qu’en 2019), et 30 % n’ont pas encore pris leur décision (contre 23 % en 2019).

Les différences sont nettes selon les profils. La taille de la commune joue un rôle déterminant : 70 % des maires de communes de plus de 9 000 habitants veulent continuer, contre 37 % des élus dans des communes de moins de 500 habitants.

L’ancienneté dans le mandat et l’âge ont une importance : le souhait de ne pas se représenter augmente avec le nombre de mandats effectués. Après leur premier mandat, ils sont encore 46 % à vouloir poursuivre, 38 % après un deuxième mandat, et 36 % après trois mandats.

Le statut professionnel est également décisif : seuls 33 % des maires retraités souhaitent se représenter, contre 53 % des maires en activité.

La perception personnelle de leur situation influence également la volonté des maires sortants : les maires se définissant comme « heureux » sont trois fois plus nombreux à vouloir se représenter que ceux se déclarant « malheureux ».

Les raisons du renoncement

Les raisons du renoncement et de l’indécision sont expliquées ainsi… Sur le plan institutionnel, le manque de ressources financières (17 %) et l’exigence trop forte des citoyens (15 %) arrivent en tête des motifs évoqués par les maires ne souhaitant pas se représenter ou indécis. Sur le terrain des causes personnelles, le sens du devoir accompli (20 %) et le sentiment d’insécurité personnelle et de surexposition face aux comportements des citoyens (19 %) sont les deux premiers motifs invoqués par les maires.

Les résultats de l’enquête témoignent de la continuité d’un engagement civique pour la plupart des maires interrogés. Ils perpétuent la volonté d’être au service de la communauté et de se rendre utiles.