Christine Chateau, conseillère municipale, a annoncé sa décision de quitter le groupe minoritaire porté par Martine Pingat, dans une lettre adressée à la maire Valérie Depierre le 20 février. « Je souhaite retrouver ma liberté de penser et d’exprimer mes opinions, en accord avec moi-même. Je suis même soulagée de ne plus avoir à subir les pressions implicites de mon « ancien » groupe, dit-elle. De plus « Un élu n’est pas tenu d’être en accord avec ses coéquipiers, précise-t-elle, et dans les communes de moins de 100 000 habitants, l’appartenance à un groupe n’est ni un droit ni une obligation en vertu de la loi. »
Depuis quelques mois, des désaccords avec le groupe minoritaire s’amplifiaient. Ils ont commencé à se manifester lors du référendum sur la convention des éoliennes en novembre dernier, lorsque Christine n’a pas pris position, n’ayant pas de conviction arrêtée sur le sujet. Depuis, la situation s’est détériorée au point qu’elle n’a même pas été informée de la rédaction de la tribune réservée à la minorité dans le dernier bulletin municipal. Elle en a pris connaissance comme tous les habitants quand elle l’a trouvé dans sa boîte aux lettres.
Membre indépendant
Christine a le sentiment que le groupe d’opposition la trouvait trop proche de la majorité, alors qu’elle affirme être pour le dialogue et pour une opposition constructive. Mais la goutte d’eau qui a vraiment fait déborder le vase et qui l’a poussée à quitter le groupe minoritaire, c’est la demande de Martine Pingat qui souhaitait la voir abandonner son siège aux commissions au profit de Philippe Bruniaux, invoquant le fait qu' »elle ne défendait plus les idées du groupe ».
Aujourd’hui, Christine a donc officiellement quitté le groupe « Pour Arbois, unissons nos forces » et siège toujours au conseil municipal en tant que membre indépendant d’une minorité à une seule personne, à côté de l’autre groupe minoritaire de Martine Pingat, Philippe Bruniaux, René Molin et François Marty.