Une borne de recharge électrique chez Roch

Roch Constructeur Bois tente, depuis 2007, d’agir à son échelle contre le réchauffement climatique. Dernière initiative en date, l’installation d’une borne pour véhicules électriques. Un petit geste pour contribuer à une ambition plus grande de préservation des ressources.

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Ronan, salarié de l'entreprise, peut désormais recharger facilement sa voiture électrique sur son lieu de travail... Crédit photo : Jean-Marc Baudet.

Roch Constructeur Bois vient d’implanter une borne de recharge pour véhicules électriques ou hybrides sur son parking à disposition de ses salariés, partenaires et clients. Elle permet de recharger deux véhicules en même temps et rapidement (22 kw/h pour chaque véhicule). « Nous faisons notre possible pour décarboner nos façons de travailler et les maisons que nous construisons ; il nous paraissait logique d’intégrer la dimension Transport à notre démarche », explique Thierry Dubrulle, PDG de Roch Constructeur Bois. Un « petit » geste, qui vient s’ajouter à une longue série d’initiatives en faveur du développement durable, depuis la reprise de l’entreprise en 2007.

Bois local

Dès ses débuts, Thierry Dubrulle a rapatrié localement ses commandes de bois auprès des scieurs haut-jurassiens afin d’utiliser des bois issus des forêts franc-comtoises pour les charpentes et ossatures des maisons. Dix ans plus tard, en 2017, l’entreprise a acquis 10 hectares de forêt d’épicéas à Saint-Claude, gérés en futaie jardinée, pour contribuer au renouvellement de cette ressource naturelle.
En 2018 et 2019, la société a construit de nouveaux bureaux pour gagner en efficacité énergétique et a fait installer 550 m2 de panneaux solaires sur les toits de son atelier, produisant plus d’énergie que sa consommation globale. 200 m² de panneaux supplémentaires seront prochainement ajoutés pour augmenter la production et optimiser l’installation.
Pour favoriser les échanges économiques locaux, Roch Constructeur Bois s’approvisionne chez divers fournisseurs régionaux (Jura, Ain pour les tuiles, les menuiseries, les volets roulants / Vosges pour la laine de bois, etc.) et utilisent des matériaux biosourcés : peinture végétale, isolants à base de fibres naturelles, bois, etc.
Et les kilomètres pour se rendre sur les chantiers ? Ils sont largement minimisés par le procédé de fabrication : le maximum d’éléments sont construits à l’atelier. Un mur, par exemple, est amené sur le terrain à bâtir avec son ossature, son isolant, son bardage, ses menuiseries extérieures et ses volets roulants (ou brise-soleil) déjà intégrés. Le nombre de déplacements sur chantier est ainsi fortement réduit.