Les incertitudes prédictives

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40 degrés ! Sans contester ce réchauffement ni l’augmentation du dioxyde de carbone dans
l’atmosphère (d’ailleurs bénéfique pour la planète qui se revégétalise) un collectif de scientifiques qui se définissent climato-réalistes se sont penchés sur cinquante ans de prévisions climatiques. Surprise !
Dans les années 70, les climatologues annoncent une Grande Glaciation le « Big Freeze ».
En 1972 selon « le Time » Les scientifiques constatent un accroissement de la calotte glaciaire, une diminution régulière des températures depuis 1940 et une extension des zones de neige. Les causes : les aérosols, le déplacement du jet Stream vers le sud et le changement d’inclinaison de l’axe de la terre.
En 1975 Newsweek renchérit :
« Le refroidissement climatique est causé par l’homme et, en 2000, le monde connaîtra un nouvel âge glaciaire. Il y a urgence à agir, et cette tâche revient aux hommes politiques. Mais on doute de leur volonté ».
« Science et Vie » en juin 1974 propose des solutions : Le refroidissement en cours du climat mondial engendrera une baisse des récoltes, donc une famine sans précédent. Remède possible : répandre de la suie pour faire fondre la banquise ou faire remonter les eaux chaudes en atomisant les océans (sic)
En 1977, « Impact Team » groupe lanceur d’alertes, publie « La conspiration climatique » et la venue du nouvel âge glaciaire. Les peurs se multiplient :
Fin du pétrole en l’an 2000, (club de Rome) Incapacité de la planète dès 1985 à nourrir l’humanité trop nombreuse, (Paul Ehrlich), sans oublier les pluies acides, le trou dans la couche d’ozone et le bug de l’an 2000…
Mais… Hoax ! Du moins selon le journal « Le Monde » qui s’est intéressé aussi aux climatologues de ces années-là. Non, ils n’étaient pas tous d’accord !
Sur 71 études climatiques publiées entre 1965 et 1979, seules 7 prévoyaient une baisse des températures »
Alors qu’eut-il fallu ? L’unanimité ? Risible. Mais suffisant pour disqualifier les réfractaires qui omettent de le rappeler. Dommage en tout cas que « Le Monde » juge pertinentes les voix discordantes de 1974 mais condamnables celles de 2023 !
Sommes-nous sûr que les gourous climatiques d’aujourd’hui soient si différents de ceux qui affirmaient en 1975 ce big freeze ?
Plutôt que de rappeler le peuple aux bonnes soumissions, et de discréditer les insoumis, la symétrie des situations, malgré cinquante ans d’écart entre ceux qui savent ceux qui doutent, devrait plutôt appeler à la prudence…