Opération coordonnée de la mission inter-services «de l’Eau et de la Nature»

Une journée de sensibilisation à l’environnement.

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La patrouille inter-services du Massacre s'élance pour cette journée de sensibilisation

Organisée dans le cadre de la MISEN (Mission Inter-services de l’Eau et de la Nature), cette opération d’une journée de sensibilisation a permis de mobiliser les services de l’État regroupés dans cette mission. Ainsi l’opération dédiée s’est déroulée le samedi 26 février 2022 sur les différents secteurs de l’arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) «Forêts d’altitudes du Haut-Jura» pris en 1992 pour le Grand Tétras et modifié récemment  en 2019, pour le respect des préconisations d’usages sur le secteur de la Station des Rousses et sur Mignovillard. Ce fut une journée mobilisatrice dans le cadre d’une «maraude» commune, à l’ONF (Office national des forêts), à l’OFB (Office français de la biodiversité), à la Gendarmerie nationale et la DDT (Direction départementale des territoires), pour une mission d’un jour d’information et de pédagogie, si aucune infraction évidente n’est rencontrée sur le terrain.

La sensibilisation n’est pas un luxe…

Sur les Rousses, c’est le Massif du Massacre, qui est le théâtre le plus concerné, sachant que celui du Risoux est aussi couvert par l’APPB. Mais dans le Massacre, c’est surtout la population de divers randonneurs à ski, raquettes et même à pied, qui est visée, plutôt que celle des skieurs en général, qui eux restent plutôt dans les traces. Les effectifs mobilisés étaient organisés en équipes interservices. Ainsi, une quinzaine d’agents étaient présents sur le terrain pour cette opération, répartis en sept équipes de binômes permettant de constituer 5 équipes sur les secteurs des forêts du Risoux (Bellefontaine/Bois d’Amont), du Massacre et du bois de Ban Arobiers. On peut en retirer que parmi le public rencontré, peu de personnes sont au courant des zones interdites, pourtant bien matérialisées par panneaux, banderoles et stickers sur les arbres. Cela, soit par désintérêt, soit par ignorance. La conclusion est qu’il y a encore bon nombre d’explications à donner et de sensibilisations à réaliser…