Rubrique. Grands mots, Grands remèdes : Libres expressions

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Parce qu’il a trop eu le cœur sur la main et qu’il a mis le doigt dans l’engrenage du « quoi qu’il en coûte », l’État est fauché comme les blés ! À brûler la chandelle par les deux bouts, le verdict est tombé comme un couperet : c’est le creux de la vague et -inutile de se dorer la pilule- la France tire le diable par la queue. Un débat haut en couleur défraye la chronique aux quatre coins de l’hexagone (sic !). Ça se corse ! Il va falloir tirer ça au clair car nous voilà dans de beaux draps, à deux doigts de péter une durite et de jeter l’éponge.

Sans être grand clerc on devine que beaucoup se sont fait sonner les cloches. Ceux qui n’en avaient cure et misaient sur la corne d’abondance ont raté le coche : ils se sont fait river leur clou, ils se sont fait clouer le bec. Ils nous ont menti comme des arracheurs de dents, ils nous ont fait avaler des couleuvres ! Voués aux gémonies on va leur régler leur compte. Avoir les coudées franches ne doit pas servir à filer un mauvais coton. De ces reproches marqués du coin du bon sens, je vous fiche mon billet que -dans ce panier de crabes- beaucoup se moquent comme de colin-tampon.
Leur tailler leur des croupières… ils s’en battent l’œil et les moins ankylosés s’en tamponnent le coquillard.

Et pourtant ?
Et pourtant les plus collets montés ont compris qu’il était temps de faire chauffer la colle pour réparer dare-dare le tonneau des Danaïdes. Ceux qui n’ont pas eu le compas dans l’œil sont dans le collimateur. On leur donnait le Bon Dieu sans confession mais voici l’heure de revoir sa copie, c’est l’heure des coupes sombres.
La solution ne viendra pas en deux coups de cuillère à pot par l’opération du Saint- Esprit ! Mon petit doigt m’a dit que ça va être fini de se la couler douce… Il faudra des lois draconiennes. Ce sera la croix et la bannière et l’on va devoir faire feu de tout bois.

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