Dole. Didier Morandi se retire de la course aux municipales

Candidat du Rassemblement National à Dole, Didier Morandi a finalement renoncé à sa candidature, ce jeudi 20 novembre pour les élections municipales de mars prochain, quelques semaines après l’avoir annoncée. Une décision qui fait suite à une polémique sur ses déclarations concernant les associations locales

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Didier Morandi s'est officiellement retiré de la course aux municipales, ce jeudi 20 novembre

C’est une nouvelle qui a surpris le monde politique dolois sans vraiment en être une. Candidat aux élections municipales de Dole, Didier Morandi, soutenu par le Rassemblement National, s’est finalement désisté, ce jeudi 20 novembre. Dans un communiqué adressé à nos confrères de la Voix du Jura, il indique que « la direction parisienne de campagne du Rassemblement National (RN), pour les élections municipales qui se tiendront l’année prochaine, a suggéré à Didier Morandi de se retirer de la course. En conséquence, celui-ci n’est plus candidat à la mairie de Dole ».

Les coulisses d’un retrait éclair

Cette décision intervient après une candidature éclair pour cet ancien militaire de 75 ans, nouvellement arrivé dans le paysage politique dolois. Une campagne qui avait rapidement déclenché la polémique, notamment lors d’une interview chez nos confrères du Progrès, où il avait exprimé son souhait de retirer les subventions aux associations. « Si elles sont compétentes, méritoires et efficaces, qu’elles demandent de l’aide à leurs adhérents », déclarait-il dans l’article du 14 novembre.

Cette polémique semble avoir précipité son retrait. Contacté par nos soins, Didier Morandi a confirmé l’information par une simple déclaration : « Je me retire bien de la course. J’en ai informé la Voix du Jura via un communiqué de presse puis par un courrier officiel à la Préfecture du Jura pour retirer la mandature. »

En conséquence, l’article paru dans notre édition du lundi 24 novembre, intitulé Didier Morandi se lance dans la course aux municipales, n’est plus d’actualité. Cette situation découle des délais d’impression, incompressibles pour un hebdomadaire comme Hebdo39.