Du 12 février au 31 mars 2022, le Crédit Agricole va poser une seule question majeure à l’ensemble de la population franc-comtoise. Clients ou pas, particuliers, entrepreneurs, agriculteurs, artisans, commerçants ou encore partenaires de la banque : « Comment pouvons-nous répondre aux enjeux climatiques ? »
La Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) est dans l’ADN de la banque verte
Le Groupe Crédit Agricole est désormais dans le top 10 des banques mondiales. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il est né en 1885 à Salins-les-Bains dans le Jura. Depuis plus de 130 ans, le Crédit Agricole s’est constitué sur des valeurs de proximité, de responsabilité, de solidarité et d’utilité. Sur un territoire d’innovation sociale et de solidarité, la Caisse régionale de Franche-Comté forte de 1500 collaborateurs et de 500 administrateurs, souhaite encore multiplier l’impact de ses actions RSE.
« Acteur, fédérateur, influenceur »
Ces trois qualificatifs, mis en avant par Franck Bertrand le Directeur général du Crédit Agricole de Franche-Comté, ont conduit la réflexion du 1er financeur de l’économie locale, fort de ses 2 milliards d’euros de fonds propres, dans un projet d’entreprise intégrant l’ensemble des acteurs de l’économie. « Nous voulons consulter pour être éclairés. Nous sommes dans une démarche d’humilité qui veut mettre la lumière sur ceux qui savent, ceux qui bougent, ceux qui agissent ».
Une consultation publique pour donner une nouvelle vie
Un QR Code est disponible depuis le 11 février sur les affiches des agences du Crédit Agricole de Franche-Comté. Le portail est aussi accessible sur le site https://qrco.de/bcjbh4. Il envoie directement vers la question « Comment le Crédit Agricole Franche-Comté peut-il aider à répondre aux enjeux climatiques ? » En accédant au site, l’internaute a deux possibilités cumulatives : donner son avis sur des propositions déjà faites et/ou proposer des solutions en lien avec les enjeux climatiques.
Pour les dirigeants du Crédit Agricole de Franche-Comté, pas question de mettre des filtres ou d’orienter les réponses par thématiques par exemple. Franck Bertrand le souligne « Nous n’avons pas fixé d’objectifs quantitatifs à cette consultation digitale, nous en prenons le risque. Certaines idées pourront paraître folles, ridicules voire dangereuses et au final évidentes ».
Le calendrier est serré : jusqu’au 10 février, les salariés et administrateurs du Crédit Agricole ont expérimenté la consultation pour en détecter les éventuels défauts. Du 1e février au 31 mars, la consultation digitale est la plus large possible auprès de tous les habitants de Franche-Comté. A partir du 15 avril, les résultats seront publiés et dès le mois de septembre 2022, le Crédit Agricole publiera les engagements, issus de cette consultation, qu’il entend mettre en œuvre.
Une consultation unique dans le monde bancaire français
Là encore, le Crédit Agricole de Franche-Comté fait preuve d’innovation et démontre, au-delà des discours souvent convenus et à court terme de la sphère écologique, que les enjeux climatiques ne se résoudront pas seuls et que le temps n’est pas le même dans toutes les entreprises et organisations. « Nous souhaitons agir à notre échelle et nous avons besoin de tous pour prioriser nos actions » a souligné Franck Bertrand.
Pour étayer ses propos, Christine Grillet et Franck Bertrand étaient entourés de trois grands témoins. Christophe Chambon, le Président de la fédération agricole (FRSEA) de Bourgogne Franche-Comté. Pour le producteur de lait à morbier de Sancey, les agriculteurs sont depuis longtemps les meilleurs vecteurs de l’environnement. Les 29 000 exploitants agricoles de Bourgogne Franche-Comté sont conscients des enjeux environnementaux. « Nous agissons au quotidien pour valoriser le territoire. L’agriculture est la forêt sont les principaux capteurs de CO². Nous n’avons pas attendu des réglementations qui nous montrent du doigt pour diminuer l’impact des intrants sur les sols et contribuer à garantir la qualité de l’eau ».
« Aller vers des bâtiments à énergie positive est notre cœur de métier »
Sandro Nardis est le Président de la société EIMI, une entreprise de génie climatique, de maintenance et d’électricité. Historiquement basée dans le nord Franche-Comté, elle compte 1000 salariés dont 300 en Franche-Comté. Le champ d’intervention d’EIMI tente de répondre efficacement aux problèmes d’isolation. « 1m² construit, c’est 1 tonne de CO² dont la moitié part dans le chauffage. Aller vers des bâtiments à énergie positive est notre cœur de métier » précise Sandro Nardis.
Troisième témoin et non le moindre, Frédéric Adam, responsable des partenariats à l’association qui gère les Eurockéennes. Après deux ans d’absence, le festival fêtera un retour très attendu cet été. L’occasion pour le responsable associatif de souligner que les organisateurs des Eurockéennes sont depuis l’origine très attachés à la préservation de l’environnement. Le site naturel du Malsaucy est protégé. Il mêle étangs, marais, forêts et prairies. Tous les produits vendus sur le site sont recyclables et cette année, deux déchetteries amélioreront encore la qualité écologique de l’événement. Le Crédit Agricole soutient depuis l’origine ce qui est devenu l’un des festivals d’été les plus réputés de France.
Si, pour le moment, le Crédit Agricole de Franche-Comté ne fait pas partie des banques « vertueuses » au regard de… certaines collectivités, ses actions au quotidien, sur tout le territoire comtois depuis plus de 130 ans, démontrent le contraire.
Yves Quemeneur