L’hiver reste une saison particulièrement propice à la dépression saisonnière.
Selon un récent sondage YouGov pour le HuffPost, il fatiguerait 41% des Français interrogés et en déprimerait 22%. Précisément, plus d’un Français sur deux serait confronté à une baisse de moral durant la trêve des confiseurs, sorte de période de transition entre les deux années civiles. Il faut dire qu’entre les jours qui n’ont de cesse de raccourcir, le manque de luminosité et les températures qui chutent, tout cela a de quoi perturber considérablement notre horloge biologique !
Ainsi, le moral est en berne et la fatigue est de mise. Heureusement, certaines habitudes peuvent vous aider à rester positif.
Pratiquer une activité physique
Saviez-vous que le sport était un antidépresseur naturel ? Et pour cause, lorsque vous pratiquez une activité physique, votre corps libère des endorphines, les fameuses et précieuses hormones du bonheur !
Mais que les sportifs du dimanche se rassurent, nul besoin d’aller courir un marathon pour se sentir mieux.
À vous de trouver l’activité qui vous correspond et fait du bien : marche, course, natation, vélo…
Que le soleil frappe ou qu’il pleuve, pensez à vous dépenser, c’est bon pour le moral !
Prendre l’air
En automne, c’est le manque cruel de lumière qui agit principalement sur la perte de moral ! Ainsi, il est plus que jamais recommandé de s’aérer ne serait-ce que pour faire face à la lumière extérieure et pouvoir produire de la vitamine D.
De la simple promenade aux courses alimentaires, en passant par le jardinage, toutes les occasions sont bonnes pour s’aérer le corps et l’esprit.
Soigner son alimentation
Quand vient la saison automnale, si le moral n’est pas au beau fixe, c’est aussi parce que les carences en vitamine D sont fréquentes !
Le bon réflexe ? Opter pour les fruits et légumes de saison pour donner un coup de pouce à l’organisme.
Au casting : carottes, céleri, citrouilles, choux, pommes ou poires qui seront de véritables alliés. Aussi, privilégiez les aliments riches en vitamines D comme les poissons gras, le chocolat, les champignons et les œufs.
L’avis (décalé) de notre docteur Gérard Bouvier
« La fin d’année est la saison de bilans. Bilan de ce qu’on n’a pas eu les possibilités de faire, mais surtout bilan de ce qu’on devrait réaliser durant l’année qui vient. On appelle ces envies et ces décisions lancées vers le futur des projets.
Les projets n’ont que des avantages. Ils font -à peu de frais- la part belle au rêve et à l’incertitude qui viennent se faufiler dans un présent parfois maussade. Bien sûr nous ne sommes pas dupes et nous savons combien de nos projets finissent dans la rigole.
Mais si l’on ne trouve pas les ressources pour les mener à bien, on peut toujours se consoler avec cette citation de Baudelaire : « A quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante ? »