A la Grenette de Saint-Claude, des jeudis du mois d’Août bien animés

L’artisanat local mis en valeur.

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Chez Valérie Kling un beau panel d'animaux locaux très connus par tous.

Durant le mois d’août qui vient de s’écouler, tous les jeudis depuis le 27 juillet, la Halle couverte de la Grenette, où se déroule le marché du samedi matin a accueilli un marché artisanal et des saveurs.
Ainsi, de 10h00 à 18h00 visiteurs autochtones comme touristes de passage ont pu discuter avec les artisans présents et les voir exercer devant eux leur art en toute simplicité. Et cette année le petit plus est venu par la présence pour la restauration, de La Friterie Ch’ti Biloute, venue du Nord :
« J’ai ouvert la baraque à frite, il y a bientôt 3 ans sur Oyonnax et les alentours, dû à une reconversion, suite à une maladie professionnelle. C’est la première année que je viens ici. Je propose les plats typiques du nord comme la fricadelle, accompagnés de frites maison à cuisson traditionnelle». Et cela a bien marché tout ce mois d’août…

De belles rencontres…

Jean-Michel Henri, pilier des jeudis de la Grenette est créateur à Lavans de bijoux fantaisie avec des pierres : Cet ancien collaborateur de plusieurs entreprises lapidaires sur Saint-Claude n’a pas tout abandonné la retraite venue. Il s’occupe toujours à fabriquer, boucles d’oreille, pendentifs, colliers et bracelets avec les belles et bonnes pierres qui se marieront de manière harmonieuse à chaque personnalité.
Valérie Kling, photographe naturaliste à Grand Chatel, indique quant à elle :
«Je photographie la faune et la flore locale autour de chez moi et j’ai de quoi faire».
En effet, du cerf au blaireau en passant par la salamandre, elle photographie tous les animaux qui passent devant chez elle. Elle ramasse aussi beaucoup de bois flotté, des écorces, des mousses, en parallèle, et le soir à la veillée, elle en confectionne de petits articles avec».
‘’Chez Merlinette Créations’’ sa petite entreprise, Véronique (Merlin) a créé son atelier dans une caravane avec une machine à coudre, et deux fers à repasser, à côté de chez elle à La Pesse. Elle fait pas mal de marchés artisanaux quatre à cinq par semaine, à une heure de route maximum, au cours desquels elle réalise ses commandes à la machine à coudre, ou elle fait des démonstrations. Véronique confesse vivre de ce seul travail, car elle a pu fidéliser bon nombre de ses clientes. D’ailleurs elle se déplace toujours chez elles pour récupérer des tâches à accomplir et leur livrer ce qu’elle a fini pour elles…
Un florilège d’artisans passionnés, qui valait le détour.