« Amener la culture aux gens, au lieu qu’ils doivent aller à la culture ».
Tel est l’ambitieux programme développé par bon nombre de collectivités locales jurassiennes, aidées en cela par leurs multiples partenaires institutionnels (comme les Scènes du Jura), afin de faire coexister ruralité et mobilité « pour emprunter des chemins de traverse et de curiosités ».
En ce sens, Cédric Fassenet, directeur des Scènes du Jura a évoqué les différentes démarches de mobilités entreprises, avec succès, pour rapprocher les spectacles des spectateurs, notamment dans les villages les plus isolés.
Des propos confortés via les prises de parole de plusieurs maires concernés par ces différents dispositifs à l’image de Jean-Yves Roy, maire de Saint-Aubin, Laurent Perrard, maire de Fay-en-Montagne, ou encore Jean-Paul Maître, maire du Frasnois.
Par ailleurs, l’itinérance culturelle que propose la toute récente « Micro-Folie » du Grand Dole, musée numérique mobile chargé d’encourager la création artistique et de favoriser l’accès aux œuvres d’art, a retenu l’attention de la ministre.
Un exemple concret inspiré du plan d’action « Culture et Ruralité »
Détaillé par le président de la Fédération Nationale des Collectivités territoriales pour la Culture, vice-président de l’agglomération du Grand Dole chargé de la culture et conseiller municipal de Dole en charge des politiques culturelles, Jean-Philippe Lefèvre, le principe d’un bus qui puisse s’implanter dans les 47 villages de l’Agglo où seront organisées des manifestations communales ou intercommunales, afin de compléter l’offre artistique et culturelle, est effectivement un exemple concret inspiré du plan d’action « Culture et Ruralité » voulu par Rachida Dati.
Et pour cause, la culture est aujourd’hui un facteur d’attractivité qui contribue au développement économique des zones rurales en profonde mutation sociale.
Ce qui rejoint l’action politique entreprise pour « la culture partout, par tous et pour tous » au niveau du Grand Dole.
« La culture est un choix politique, elle peut sauver des vies et changer des destins… »
« Il n’y a pas de déserts culturels en France, mais simplement une question d’accès à la culture » observait Rachida Dati, rappelant que la ruralité concerne 22 millions de Français.
« C’est sur la mobilité des œuvres et des spectateurs qu’il faut axer notre travail commun.
Tant pis si certains modèles économiques sont déficitaires, il en va de la continuité de la liberté de création » renchérissait la ministre.
Avant de conclure : » Je demande aux élus locaux de maintenir leurs engagements. Pour ma part, je soutiens et souhaite pérenniser tous les dispositifs existants. La culture est un choix politique, elle peut sauver des vies et changer des destins… Les plus vulnérables sont les plus éloignés, malgré eux « .
