Dans la nuit du mercredi 20 novembre, un bus est parti de Louhans à 22 h 30 en direction de Rungis, le plus grand marché international, pour promouvoir la volaille de Bresse. À son bord, les membres de la confrérie des Poulardiers de Bresse, présidée par Rémi Gauthier, des éleveurs, d’anciens éleveurs, des bouchers et des représentants des Nobles Vins du Jura et du Comté. Arrivés à 4 h 30 au pavillon de la volaille, ils ont découvert une fourmilière où, à 3°C, les professionnels débutaient leurs achats.
À 5 h 30, six intronisations ont eu lieu, dont celle de Dominique Martin, secrétaire générale du syndicat de la volaille à Rungis. Les visiteurs ont pu admirer des volailles de toutes origines, avec une belle place pour le poulet de Bresse, ainsi que des chapons et dindes de Bresse, prisés à l’approche des fêtes de Noël, déjà en préparation à Paris dès décembre.
Une vitrine pour le savoir-faire bressan
La visite s’est poursuivie dans le pavillon de la boucherie, impressionnant par ses centaines de carcasses, avant de découvrir le pavillon de la triperie, où les abats sont valorisés. Ce 21 novembre, jour d’arrivée du Beaujolais nouveau, Rungis célébrait de nombreuses confréries.
La volaille de Bresse était bien représentée, tant sur les étals que grâce aux actions des Poulardiers de Bresse. Selon Rémi Gauthier, ces actions renforcent la reconnaissance d’un produit d’exception. Première volaille à obtenir une appellation d’origine contrôlée en 1957, elle continue d’asseoir sa renommée mondiale. Avec une confrérie fondée en 1962 et comptant plus de 4 000 intronisés issus de divers horizons, la volaille de Bresse vise désormais une inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO pour promouvoir le savoir-faire bressan.
PB
