Dole : quatre chantiers majeurs pour l’Église catholique

L’Église catholique a plusieurs projets pour les 10 ans à venir sur le secteur de Dole. Ils ont été présentés lors d’une assemblée paroissiale, jeudi dernier, salle de la Rive.

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De gauche à droite : Laurent Bongain, curé du doyenné de Dole, Olivier Dufay, économe diocésain, Mgr Jean-Luc Garin, évêque du diocèse de Saint-Claude, et Arnaud Brelot, vicaire général du diocèse.

Quatre chantiers sont actés pour le doyenné de Dole : la venue de deux communautés religieuses, l’une de prêtres à Dole, l’autre de sœurs à Mont-Roland, l’acquisition d’une nouvelle cure paroissiale, rue Mont-Roland, et enfin les travaux dans l’Espace paroissial (parking, espaces verts, salle…). Certains de ces projets dépendent directement du doyenné, d’autres ont une dimension plus large au niveau du diocèse.
Des projets qui ont été présentés jeudi devant de nombreux fidèles par Laurent Bongain, curé du doyenné de Dole, Mgr Jean-Luc Garin, évêque du diocèse de Saint-Claude, Arnaud Brelot, vicaire général du diocèse, et Olivier Dufay, économe diocésain.
L’idée d’accueillir des communautés religieuses sur le secteur de Dole avait été initiée par l’évêque précédent, Mgr Jordy, un projet validé à son tour par Mgr Garin. L’arrivée de prêtres de la communauté de Saint-Martin est d’ores et déjà acquise : deux prêtres en septembre 2023, puis deux autres espérés en 2024 et un séminariste. Croiser de jeunes prêtres en soutane n’est plus dans les habitudes jurassiennes mais les religieux de cette communauté sont connus pour leur dynamisme et n’hésitent pas à enfiler les baskets pour jouer au foot !

Refaire vivre Mont-Roland

Le sanctuaire du Mont-Roland est depuis très longtemps l’un des poumons spirituels du diocèse de Saint Claude. Situé à la jonction des départements de la Haute-Saône, du Doubs de la Côte-d’Or et de la Saône-et-Loire il a un fort potentiel d’attractivité spirituelle. Il a été pendant longtemps, et cela demande à renaître, le lieu de plusieurs pèlerinages et rassemblements : la communauté portugaise pour fêter ND de Fatima, les gens du voyage, les motards… Le Mont-Roland est aussi un lieu touristique et de très nombreuses personnes de la région, souvent en couple ou en famille, aiment à venir y marcher, s’y reposer, y pique-niquer, et brûler « en passant » un cierge à la Vierge.
« C’est cette double destination qu’il faut rendre à ce site pour lui garantir un avenir et une certaine rentabilité », estime Mgr Garin. Il s’agit d’une part de lui rendre tout son rayonnement catholique et marial en ayant soin de proposer des services de retraites spirituelles, d’étape spirituelle sur le chemin de Compostelle, de Week-end ou de journées de retraite. Il pourrait devenir le lieu phare du diocèse pour tous ces services. D’autre part le diocèse pense aussi aux touristes et promeneurs, qui apprécient le calme et le recueillement du Mont-Roland. Peut-être une offre pourra être développée à leur destination.
Ces activités seront animées par un recteur et une communauté religieuse de 4 ou 5 sœurs qui assureront l’animation spirituelle. Reste à trouver les candidates. Le diocèse est en contact avec deux communautés religieuses, l’une au Brésil dont les racines sont dans le Jura et une autre au Sénégal en lien avec le sanctuaire de Mont-Rolland du diocèse de Thiès.
« Il me semble qu’un tel site (le Mont-Roland) doit être pensé en vue d’obtenir le label église verte. Une attention à l’écologie, dans la suite de l’encyclique Laudato Si du pape François, doit nous guider pour l’ensemble de nos chantiers », soulignait Arnaud Brelot.
Premier signe visible de cette volonté d’accueillir à nouveau du monde sur la colline de Mont-Roland : un abri du pèlerin vient d’être inauguré à proximité de la Chapelle, ainsi qu’un appartement aménagé en lien avec l’association des amis du chemin de Compostelle en Franche-Comté.

Les projets ont été présentés jeudi devant de nombreux fidèles.