Laurent Monrolin, quelle est l’actualité de Jura cyclisme ?
Nous avons fini la saison route. 2022 a encore été une très belle année pour Jura cyclisme, avec pas mal de victoires chez les seniors. Cela a très bien marché chez les cadets, qui terminent meilleure équipe de Bourgogne/Franche-Comté avec 17 victoires et 3 jeunes sélectionnés pour aller aux championnats de France en août.
La saison cyclocross commence. Théophile Vassal a participé à la coupe de France à Nommay ce week-end.
Nous allons organiser le cyclocross de Bans le 17 décembre.
Le Tour du Jura se prépare également. Quel sera le parcours le 15 avril 2023 ?
Le départ se fera au centre-ville de Poligny vers 10 h ; l’arrivée vers 14 h 30 au sommet du Poupet, ce qui sera une grande première. Le peloton passera par la Communauté de communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura. Citons par exemple Arbois et les ascensions : la côte d’Ivrey, Thésy, Chaux-Champagny, les monts de Mesnay…
C’est un parcours de 168 km qui fera la part belle aux grimpeurs puncheurs, semblable aux classiques ardennaises comme Liège-Bastogne-Liège, avec des ascensions qui ne sont pas longues mais pentues, et qui peuvent s’avérer décisives.
Pourquoi avoir choisi le Poupet ?
Le Poupet reste un des sommets emblématiques du bas Jura. C’est un lieu mythique pour les sportifs. Jura cyclisme a toujours eu l’idée d’emmener sa course professionnelle à ce sommet. Nous cherchions aussi un parcours difficile dans le Cœur du Jura et le Poupet s’est imposé de lui-même : c’est la seule ascension longue et difficile dans le secteur.
N’est-ce pas trop compliqué au niveau matériel ?
Il y a effectivement un vrai travail logistique pour concilier l’aspect sportif et environnemental. Mais on reste sur les routes, on ne va pas sur les chemins. Les aménagements seront prévus pour que le public puisse venir à l’arrivée encourager les coureurs.
Le Tour du Jura se prépare d’une année sur l’autre…
C’est vrai. Un comité d’organisation d’une vingtaine de personnes travaille toute l’année. Nous pouvons citer par exemple Franck Roussel, qui est chargé de la partie départ / arrivée. Il est un soutien important et il travaille aussi maintenant sur le Tour de France. Le jour J, nous pouvons compter sur plus de 250 bénévoles, notamment pour la sécurité des carrefours, sous la houlette de Bernard Emorine.
J’en profite d’ailleurs pour faire un appel à la population pour nous aider s’ils le souhaitent et les associations pour assurer la sécurité. Ils peuvent nous contacter à tourdujura@hotmail.fr.
Le Tour du Jura se fait aussi grâce à vos sponsors…
Le budget est de plus de 200 000 euros. Nous remercions les entreprises jurassiennes à nos côtés qui nous permettent d’organiser cette épreuve…
Peut-on espérer voir au bord des routes du Jura ou sur la chaîne l’Equipe beaucoup d’équipes ?
Le Tour du Jura s’inscrivant dans trois jours de courses – le 14 avril, Grand Classic Besancon et le 16 avril, le Tour du Doubs organisé par le club de Morteau – c’est très attractif pour les équipes. Nous aurons toutes les équipes françaises et nous sommes en train de démarcher pour avoir les équipes européennes et étrangères. Les candidatures commencent à arriver, nous ferons la sélection en début d’année.