Le métier de moniteur de ski attire toujours un peu les jeunes. Mais il change depuis quelques années, en accompagnant les évolutions de la société elle-même, du climat, de la conception des vacances d’hiver. Si sa tenue rouge lui confère toujours une certaine notoriété surtout auprès des enfants, lorsque l’on interroge certains, le métier n’est plus comme avant. Le moniteur est avant tout un enseignant de la pratique du ski, alpin, de fond, snowboard, et maintenant de biathlon. Il doit être titulaire d’un diplôme d’État, qu’il est de plus en plus difficile à obtenir. Car les contenus sont techniques, complets, et variés (connaissance des milieux, environnement, pédagogie appliquée, sur l’approche commerciale du client, sur la possession au moins d’une langue étrangère…). Un seuil important d’exigence est requis, le niveau de compétence a augmenté.
Le métier change…
Avant il était moniteur l’hiver et saisonnier ou paysan le reste de l’année, toujours à la montagne. Actuellement c’est différent car certains jeunes urbains d’un bon niveau d’études passent le monitorat pour pouvoir peut-être exercer un temps donné et pas plus, attirés par d’autres activités qu’ils font, ou passer carrément à autre chose. De plus avec le réchauffement climatique, les saisons d’hiver se raccourcissent, et les employeurs vont demander plus de polyvalence, pour assurer un tourisme quatre saisons, avec des compétences nouvelles et variées pour les travailleurs qu’ils emploient.
Petit à petit une page se tourne…