Champagnole & Région. Un arbre de vie pour honorer les donneurs d’organes, une première dans le Jura !

Le 26 octobre, à Supt, un « arbre de vie » a été inauguré en hommage aux donneurs d’organes et à leurs proches. Un geste de reconnaissance, porté par l’association FRANCE ADOT 39, pour sensibiliser la population à l'importance du don d’organes.

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Pose de la plaque devant l'Arbre de vie. © FRANCE ADOT 39

Planté face à la mairie de Supt, le ginkgo biloba, choisi pour sa longévité, symbolise la vie qui perdure grâce au don d’organes. Il appelle à la réflexion et invite chacun à envisager sa position. La plaque installée à son pied rend hommage aux 3 000 donneurs qui, chaque année en France, sauvent des vies après leur mort.

Une invitation à la réflexion

En présence de madame le maire Évelyne Comte, de Pierre Noir, président de l’ADOT 39, de Sylvie Vermeillet, sénatrice, et de nombreux élus locaux, la cérémonie a été marquée par la simplicité et l’émotion. Trois greffés, présents pour l’occasion, ont rappelé combien ce don représente un espoir pour les malades en attente de transplantation. Cet hommage appelle à une réflexion personnelle et familiale : en France, même si la loi de 1976 prévoit le consentement présumé, la décision est souvent laissée aux proches en cas de décès, un choix d’autant plus difficile à faire dans l’urgence.

Sensibilisation au don d’organes

FRANCE ADOT 39 œuvre activement pour que chaque citoyen puisse prendre position, pour ou contre, sur le don d’organes. En 2023, l’association a multiplié ses interventions dans les établissements scolaires et lors de divers événements, offrant ainsi aux jeunes générations une information précieuse et l’occasion de questionner leurs propres convictions.​

Ce premier arbre de vie du Jura représente un appel à davantage de lieux similaires dans le département pour faire vivre la mémoire des donneurs et leur rendre un hommage pérenne.

L’association FRANCE ADOT 39 souligne que malgré une large adhésion des Français à l’idée du don d’organes – 80 % y sont favorables – moins de la moitié en a parlé avec ses proches. Ce manque de dialogue alourdit la décision des familles en cas de décès subit. Le taux de refus du don semble rester également préoccupant : 36 % en France, dont 32 % dans la région de Besançon.

 

 

 

 

 

 

 

 

B.B