Sénatoriales : Jean-Daniel Maire veut résoudre les problèmes des élus

Le maire et conseiller départemental se dit engagé dans le nom et dans les actes. Il a fait le choix de se présenter sans étiquette.

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Paulette Giancatarino et Jean-Daniel Maire veulent porter la voix des élus jurassiens au sénat.

Il a un nom prédestiné : Jean-Daniel Maire. Et une famille très impliquée d’ailleurs dans la politique. Le candidat aux sénatoriales est maire de Viry depuis 2008, conseiller départemental depuis 2011 et a été vice-président à la communauté de communes pendant deux mandats. « J’ai démissionné cette année afin que mon remplaçant à Viry soit dans l’exécutif », précise-t-il.

Il a choisi Paulette Giancatarino comme suppléante. Nouvelle élue depuis 2020 comme maire à Mont-sous-Vaudrey, cette femme qui a toujours été très engagée notamment sur le plan professionnel, est également vice-présidente à la communauté de communes du Val d’Amour, en charge de l’enfance et de la jeunesse. Apolitique, elle a « à cœur de défendre notre territoire. Le Jura est superbe. La voix des élus doit être portée au sénat ».

Jean-Daniel Maire est dans la même optique. Il n’a pas souhaité partir en campagne avec une étiquette. Il rappelle avoir travaillé avec des maires de différents bords.
« J’ai été obligé de prendre une étiquette pour me présenter au conseil départemental, mais je ne suis jamais resté dans l’opposition gauche/droite, qui force à voter contre des projets que l’on trouve bien et à vociférer tout le temps. »
Et d’enfoncer le clou : « Quand j’ai quelque chose à dire, je le dis et j’argumente. Souvent, quand je fais des propositions au conseil départemental, elles sont retenues donc je suis crédible ». Pour l’illustrer, il cite sa vice-présidence aux finances au Service départemental d’incendie et de secours.

 

Pour l’intérêt général

 

« Je suis quelqu’un qui travaille pour l’intérêt général au-delà des partis. Critiquer tout le temps n’est pas mon truc. Celui qui est dans une logique d’opposition est condamné à l’immobilisme. » Cette posture lui a permis de mener à son terme de gros dossiers, qui sont parfois remonter jusqu’au ministre avec l’aide des parlementaires. « Il ne faut pas élire des sénateurs qui ne se parlent pas ! »
« Nous voulons être à l’écoute des élus et résoudre leurs problèmes de la meilleure manière pour eux », résument les deux candidats. Et Jean-Daniel Maire annonce que sa liberté de parole, il l’aura « au groupe de l’union centriste ». « Celui qui n’a pas été maire, n’a pas porté des dossiers d’envergure et n’est pas connu ne peut pas y aller. Il ne faut pas être candidat pour prendre le pouvoir. »
Lors des quinze réunions proposées aux grands électeurs, l’élu met en avant plusieurs thèmes qui lui tiennent à cœur : défendre les communes rurales, mettre en place une transition écologique socialement juste, proposer des accès aux soins partout et une politique de transport ambitieuse car on doit vivre correctement en milieu rural aussi, garder les entreprises, soutenir les activités agricoles et touristiques importantes pour le département…
« Le sénateur est là pour travailler. Celui qui va dans une logique d’opposition ne fera rien. C’est un travail d’équipe d’abord », répète-t-il.