Certains le savent, j’aime voyager ! Dès que l’occasion se présente, je saisis mon sac à dos et je saute dans un avion. De l’Inde à l’Arménie, de la Tunisie aux États-Unis, j’ai visité des pays avec des cultures très différentes. Mais malgré les modes de vie, les coutumes, les croyances, les langues… à chaque fois, j’ai rencontré des êtres humains. En Inde, la question qui revenait souvent était celle de savoir si j’étais marié. En Turquie, dans le palais de Topkapı, j’ai vite compris l’utilité du harem. Au Maroc, lors d’une soirée dans une famille de Bédouins aux portes du Sahara, j’ai participé à une danse avec eux après le dîner. À Las Vegas, aux États-Unis, la ville débordait d’euphorie. L’amour, le sexe, le travail, la joie… De quoi unir les peuples, malgré leurs différences.
Il y a peu, en Turquie occidentale, nous visitâmes le village de Şirince. Au cours de notre balade, un petit chien, pas agressif pour un sou, se promenait dans la rue. Ses maîtres à proximité nous avertirent, en rigolant, de faire attention à ce chien de garde ! Aussitôt, j’étais projeté dans le petit village du Val d’Amour où j’ai grandi. Dans ma maison d’enfance, nous avons trois bichons : frimousse, hippy et patapouf (ce dernier est loin d’être le plus brillant). Souvent, pour plaisanter, certains de mes proches les appellent des chiens de garde aussi, quand viennent des invités. Ouaf ! Ouaf ! Culture turque, culture comtoise, et pourtant, même blague ! Certains animaux auraient-ils le pouvoir de nous rapprocher davantage ? Peut-être…