Anaïs Gagelin, vous venez d’être élue Miss Jura, quels sentiments ressentez-vous seulement quelques heures après?
« J’ai beaucoup de mal à réaliser… Je suis sur un petit nuage. Durant la nuit je me suis réveillée et tant cette soirée m’a paru irréelle, je suis allée vérifier dans mon sac si j’avais bien mon écharpe et la couronne… Au matin, la vague d’amour et de soutien reçue par messages m’a fait peu à peu réaliser que j’avais bien ramené la couronne à la maison. Cela faisait des années qu’une doloise n’avait pas remporté l’élection, alors, quelle fierté! »
Vous étiez quatre candidates pour le titre au moment d’entrer en scène, pensiez-vous pouvoir en sortir gagnante?
« J’avais espoir de remporter la couronne jurassienne car je m’étais préparée : sport, prises de parole, défilés, chorégraphies, présence scénique… Mais je m’étais surtout conditionnée à perdre car j’avais, malgré tout, plus de chance de ne pas aller jusqu’au bout et je ne voulais pas être déçue. J’étais déjà fière d’être arrivée jusqu’ici car nous n’étions plus que 4 candidates pour le Jura, sélectionnées à la suite de 2 castings organisés en amont (le 21 janvier et le 11 février), j’étais déjà très heureuse d’être parmi les 4 candidates restantes. »
A présent vous devenez ambassadrice des Jurassiens, comment concevez-vous ce rôle?
« Je mets un point d’honneur à être une ambassadrice accessible et surtout engagée. J’ai envie de promouvoir les valeurs et la culture de mon département et j’espère que j’aurai la chance de participer à de nombreux événements cette année. Je prends mon nouveau rôle avec beaucoup de sérieux ! »
A 23 ans vous êtes aussi étudiante dans la vie, pouvez-vous nous dire quelques mots sur vos études et sur votre personnalité au quotidien?
« Je termine effectivement mon master en marketing digital au sein de l’École de Commerce et de Management de Besançon. Et je poursuis ce cursus en alternance dans un site national de revente de produits parapharmaceutiques. Au quotidien, je suis une fille très dynamique et plutôt blagueuse, je suis authentique et bonne vivante… comme une jurassienne!«
Enfin, qu’est-ce qui vous a poussé à entrer dans le monde des Miss et vous présenter à cette élection?
« J’étais déjà candidate en 2019 il y a 5 ans, l’année de Emma Petithuguenin, devenue une véritable amie. Je n’avais pas vécu l’aventure à 100% et avais beaucoup de regrets car j’étais consciente que j’aurais pu faire mieux. J’ai par la suite assisté à toutes les élections dans la région et je savais que je participerais à nouveau un jour… J’ai eu beaucoup de signes ces derniers mois, que je ne saurais expliquer, qui m’ont poussée à participer… Et j’ai bien fait! »
Dole et l’élection de Miss Franche-Comté : le début d’une histoire d’amour ?
Décidément, le comité régional semble se plaire à Dole !
Après une édition 2023 réussie et le sacre de la Champagnolaise Sonia Coutant, la salle doloise de la Commanderie servira une nouvelle fois d’écrin pour la grande soirée d’élection de Miss Franche-Comté le 21 septembre prochain. Le maire de Dole, Jean-Baptiste Gagnoux n’a d’ailleurs pas manqué de recevoir Anaïs Gagelin à l’hôtel de ville, une doloise élue Miss Jura, cela n’était pas arrivé depuis 8 ans avec Coralie Delaine. « Il m’a témoigné sa fierté » explique Anaïs Gagelin. Alors avec une Miss issue du cru dolois et une élection à domicile, la recette sera-t-elle gagnante ?
Réponse dans quelques mois.
Enzo Saad