« Je tue tout, mais c’est vrai qu’il y en a que je n’ai jamais vus ! » Nous avons parfois des discussions assez irréelles. J’échangeais récemment sur les insectes et cette amie m’a dit qu’elle constatait également une véritable évolution de ces petites bêtes.
Ils ont fichu mon été en l’air, si agressifs avec les chevaux qu’il a fallu s’assurer qu’ils gardaient bien leurs masques. Ils bousillent la vie d’agriculteurs en véhiculant la dermatose. J’ai été surprise fin octobre d’arriver encore à me faire piquer par un moustique ou de voir des bestioles noires virevolter sous les trombes d’eau qui s’abattaient.
Le dernier livre que j’ai lu s’intitulait d’ailleurs « insectes ». Pur hasard, ce n’est tout de même pas obsessionnel. Un polar écrit par une Coréenne, pas mal du tout. Ça change des auteurs nordiques. L’histoire d’un adolescent, éleveur d’insectes (vous m’en direz tant !), dont un se retrouve sur le cadavre desséché d’une petite fille.
Au passage, l’auteur rappelle qu’il existe des insectes carnivores. Et dans les faits, il y en a plein : les Coléoptères de la famille des Carabes, des Cicindèles, des Dytiques, des Staphylins, etc ; les coccinelles qui mangent des pucerons ; les libellules qui chassent en volant ; la plupart des sauterelles ; certaines mouches comme celles de la famille des Asiles ; certaines punaises comme celles de la famille des Réduves ou des Anthocorides ; et une autre dont on m’avait affublé le surnom : la mante religieuse… Un porte-bonheur et un symbole de sagesse dans les cultures chinoise et japonaise. Mais elle a toutes sortes de significations qui mériteraient bien un article !
