Cela fait maintenant de nombreuses semaines que le radar mobile installé sur la D 673, entre le Carrefour de la Côte d’Or et la Zone des Epenottes, a été mis « hors d’état de… verbaliser » par un tag de peinture blanche, apposé sur l’optique. Le rendant de fait, aveugle.
Plus étonnant, rien ne semble être, ou avoir été entrepris depuis cet été pour œuvrer à son nettoyage, sa remise en fonction ou à son remplacement.
Du moins, aucune réponse ne nous a été apportée par les services compétents en ce sens.
Ni même quant à savoir si une enquête aurait été ouverte à ce sujet…
Rappelons néanmoins que « la dégradation d’un radar peut mettre en danger les autres usagers de la route et coûte très cher à la collectivité » selon le site gouvernemental de la Sécurité Routière qui précise que le prix varie « entre 500 euros pour une vitre cassée, à 200 000 euros pour le remplacement intégral d’un radar de dernière génération ».
Tout en sachant que le financement du déploiement et de la maintenance des systèmes automatiques de contrôle et de sanction provient du produit des recettes des amendes radars…
Quelles sont les sanctions encourues par les auteurs de dégradations de radars ?
La dégradation de radar est un délit qui relève des articles 322-1 et article 322-2 du code pénal.
Pour avoir affiché des autocollants, fait des graffitis, occulté ou bâché les vitres d’un radar : l’auteur des dégradations risque jusqu’à 15 000 euros d’amende et une peine d’intérêt général.
Pour avoir détruit ou endommagé un radar (incendie, vol, explosion) : l’auteur des dégradations risque jusqu’à 75 000 euros d’amende et 5 ans d’emprisonnement.
Si l’action a été menée par un groupe de personnes, ou un individu masqué, la peine est encore plus lourde : jusqu’à 100 000 euros d’amende et 7 ans d’emprisonnement !