L’Édito. Vive les licornes !

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Vous venez de lire notre dossier de la semaine ? (Si ce n’est pas le cas, allez-y et revenez ensuite…)
Vous aussi il vous a fait bondir ? Alors, tout va bien, je ne suis pas le seul. Merci de me rassurer.
Car si son intention initiale est assurément louable, puisqu’elle a permis de faire évoluer la législation dans le bon sens au profit du bien-être animal (interdiction d’achat d’un chat ou d’un chien dans une animalerie, vigilance accrue quant aux conditions de vie des animaux dans les cirques, etc.), l’association américaine de défense des droits des animaux PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) vient néanmoins de franchir le fossé vers l’absurde, en demandant d’interdire les figurations d’animaux dans les manèges, y compris les licornes !
Pour quel motif ?
Tout simplement car cela « fait passer un message d’exploitation des animaux aux enfants qui grimpent dessus“ et que PETA souhaite ”faire prendre conscience de l’aspect dominateur que cela peut engendrer à utiliser des animaux uniquement pour notre plaisir ».
On se croirait tout juste sorti d’une fable de Walt Disney. Mais non ! Nous sommes bien dans le monde réel de notre formidable époque contemporaine.
Jusqu’où va-t-on descendre ?
Évidemment, tout cela ne reste pour l’heure qu’une revendication provenant d’une association à l’idéologie parfois particulièrement radicalisée (pour ne pas dire ridiculisée), et ne laisse en rien augurer d’un éventuel texte de loi qui répondrait à cette sollicitation, mais il n’empêche que ce positionnement parfaitement assumé vient traduire et illustrer le clivage de plus en plus grandissant, sinon de plus en plus inquiétant, qui semble fragmenter, diviser et éparpiller de plus en plus d’individus, au travers de leurs considérations excessivement subjectives. Avec au final, l’obtention d’un résultat inverse (la divergence, l’exclusion) à celui escompté (le rapprochement, l’amélioration). Triste constat.
En ce sens, l’ardent défenseur de la cause animale que je suis, n’hésite pas à affirmer, que le combat contre la maltraitance et pour le respect du vivant d’une manière plus globale, mérite assurément, bien mieux que ces ubuesques caricatures…
Alors, vive le rêve, vive l’Amour, et vive les licornes !