Courtier, le professionnel devenu indispensable

Pour Laurent Pernot Gérant du cabinet franchisé In&Fi Crédits, avant d’acheter, il faut préciser ce qu’on peut acquérir et passer par une société comme la sienne pour répondre à cette question.

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Laurent Pernot, courtier lédonien, constate une baisse significative des dossiers bloqués par le taux d’usure. Le sujet de fin d’année 2022 tend à l’assouplir, mais cela reste encore à surveiller. « La Banque de France, sur l’appui du gouvernement, a accepté que le taux d’usure, habituellement calculé au trimestre, soit dorénavant calculé tous les mois depuis le 1er février », rappelle le professionnel. Ce choix a permis de refluidifier le marché et aux banques d’augmenter leurs taux d’intérêt dans des proportions plus rapides et en corrélation avec les hausses régulières des taux directeurs.
« Les taux d’intérêts facturés aux clients ont été multipliés par trois donc la capacité d’endettement des clients s’en retrouve réduite donc normalement l’immobilier devrait « baisser » mais dans quelle proportion, dans quel timing, c’est difficile à dire analyse le spécialiste. Mais la seule certitude est qu’il n’augmentera plus, car les gens ont toujours la volonté d’acheter mais l’offre reste limitée ».
Par rapport à l’année dernière, les volumes de crédits distribués sont en net recul. Pour Laurent Pernot, les acquéreurs sont très vigilants sur le calcul de leur budget, pas uniquement leur crédit immobilier, mais aussi le carburant, l’énergie… eu égard à l’inflation. Et les banques ont toujours des problématiques de marge. « Techniquement elles devraient faire des taux plus hauts. Cela reste possible d’emprunter, mais les banques ne prêtent pas à n’importe quel prix et à n’importe qui. »
Aussi, comme il y a peu de biens en vente et qu’ils partent toujours vite, il est primordial pour celui qui veut acheter de préparer son dossier en amont, d’avoir validé l’enveloppe qu’il peut demander et de vérifier que le dossier rentre dans les normes actuelles des banques « Avant de se dire : on va acheter quelque chose, il faut se dire : qu’est-ce qu’on va acheter et surtout qu’est-ce qu’on peut acheter ? et passer par une société comme la nôtre pour y répondre et s’assurer d’une issue positive et dans des délais convenables . »
D’après le professionnel, les taux pourraient s’arrêter de monter en juin-juillet. « Une réouverture un peu plus franche de la production de crédits est possible en septembre, mais je ne crois pas que nous retrouverons des rythmes normaux avant 2024. »