2,1 milliards de personnes ne disposent pas d’eau potable, chez elles (Source : onueau).
Ainsi, la journée mondiale de l’eau fut l’occasion de rappeler qu’en France, il a fallu plus de 100 ans, entre les 19ème et 20ème siècles, pour parvenir à un accès généralisé à l’eau potable à domicile.
Aujourd’hui, nous avons la chance de disposer de l’un des meilleurs services d’eau au monde, pour garantir une eau sûre livrée à nos robinets, 24h/24.
Pour autant, face aux effets de plus en tangibles du dérèglement climatique, les services d’eau doivent aujourd’hui relever le défi de l’adaptation.
Selon l’UNICEF, en 2040, un enfant sur quatre vivra dans des zones où les ressources en eau seront très limitées. En France, la situation est évidemment bien moins critique et nous disposons d’un accès à l’eau très sécurisé. En revanche, nos ressources risquent aussi d’être concernées par les effets du réchauffement climatique.
Le risque de manquer d’eau concerne désormais la France
En 2023, près de 4 milliards de personnes, soit deux tiers de la population mondiale, ont été confrontées à de graves pénuries d’eau pendant au moins un mois au cours de l’année.
En France, nous avons connu depuis l’été 2022 des épisodes de sécheresses qui ont pu occasionner des difficultés d’accès à l’eau plus ou moins durables et intenses dans certaines régions de l’Hexagone.
Ces différents constats montrent que, si la France demeure privilégiée en termes d’accès à l’eau comme de performance de ses services d’eau, elle doit, elle aussi se pencher sur les solutions à mettre en œuvre face aux effets du dérèglement climatique.
Et envisager des réponses concrètes rapidement…