D’après deux études de Forbes et de la revue Sexuality and Culture, les hommes et les femmes n’ont pas le même ressenti après une partie de jambes en l’air d’un soir. Les hommes voient cela comme l’expression de la liberté et du plaisir, les femmes comme une source d’ambiguïtés complexes et d’émotions contradictoires, elles éprouvent plus d’émotions négatives, de regrets, d’anxiété, avant et après une aventure sans lendemain.
Pas besoin d’une étude pour savoir ça, m’a dit ma voisine l’autre jour en buvant un coup au café d’en bas. Moi, pour un coup d’un soir, j’ai besoin d’un coup de foudre, et puis il suffit d’écouter les mots de certains mecs pour oublier l’idée, elle a ajouté.
Donald Trump par exemple. La grande classe internationale. Lui qui trouve normal de prendre les femmes par le sexe, s’il y a un type avec qui je ne partirais pas sur un coup d’un soir, c’est bien lui, avec deux ou trois autres aussi évidemment. Pourquoi tu me parles de Trump d’un coup j’ai répondu, et elle a ajouté qu’à propos de sondage, elle avait lu que Trump était en tête pour redevenir président des États-Unis et que ça la rendait dingue. Le type qui est rattrapé par de multiples scandales, qui voulait soigner le covid avec du détergent, qui a invité des centaines d’émeutiers à se lancer à l’assaut du Capitole, celui qui se préoccupe encore moins que les autres du sort de la Terre, il ferait quoi dans le conflit israélo-palestinien et la guerre en Ukraine ? Il ne faut pas que ça arrive.
Quatre ans de Maison Blanche avec Trump, ça ne serait pas un coup d’un soir, mais un coup terrible pour le monde libre, a conclu ma voisine avant de me demander si je voulais bien l’accompagner en discothèque ce week-end, y’aura du beau monde. Pour le coup, j’ai accepté, on ne sait jamais, sur un malentendu !