Comme tous les 11 novembre, la tradition fut respectée pour cette 105ème commémoration de l’Armistice de 1918, autour du monument aux morts de Saint-Claude, avec un temps menaçant, mais sans plus.
Les citoyens en petit nombre toutefois étaient recueillis, ainsi qu’élus, gendarmes, militaires et pompiers de tous bords présents.
C’est une jeune élève de 3ème de l’Institution scolaire privée Saint-Oyend, qui a lu un message de l’UFAC (Union Française des Anciens Combattants), en préalable à l’allocution de la sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Claude. En effet, Sophie Deknuydt depuis cet été nouvelle sous-préfète et représentante de l’État, a lu le message solennel du ministre des Armées Sébastien Lecornu.
«La Der des Der», disait-on…
Puis le protocole a donné la parole à Jean-Louis Millet le maire de la cité, qui a alors mis en exergue les noms des citoyens san claudiens, morts durant cette guerre souvent qualifiée dans un espoir vain, de «Der des Der de guerre», et qui ne le fut malheureusement pas.
Or, la France bien que victorieuse avec d’autres, comptait quand même ses morts, ses blessés, et ses invalides par milliers, ainsi que veuves et orphelins.
Quatre années de cauchemar furent ainsi endurées encore avant que le désastre ne s’achève…
Pour mettre une conclusion à ce moment de mémoire et de recueillement, ce furent alors les non moins traditionnels dépôts de gerbes par les diverses personnalités présentes sur le parvis, ainsi que le salut aux drapeaux par les autorités, puis la sonnerie aux morts et la Marseillaise dans une version plutôt douce que se clôturait la cérémonie.