« Sur nos territoires, les terres agricoles sont une ressource précieuse et limitée, essentielles aux productions agricoles et notamment à la production laitière sous signe officiel de qualité. De nombreuses exploitations font face à des défis croissants tels que le changement climatique et la concurrence pour l’accès au foncier », rappelle la FDSEA.
Dans ce contexte, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles explique que l’installation de panneaux photovoltaïques au sol sur des terres agricoles entraine une perte de surfaces cultivables. « De ce fait, cela nuit à la sécurité fourragère des élevages laitiers et plus globalement à la sécurité alimentaire. »
Pour ses représentants, des alternatives existent pour implanter des panneaux photovoltaïques : sur les bâtiments, des terrains non agricoles ou ne présentant pas un intérêt environnemental. « Elles doivent être priorisées pour pérenniser nos exploitations. »
Nos territoires sont désormais dotés d’une doctrine claire sur les conditions d’implantation du photovoltaïque, portée par l’ensemble de la profession agricole et reconnue par les pouvoirs publics. La Chambre d’agriculture a voté une motion dans ce sens en mars dernier.
Pour marquer leur opposition au projet d’implantation de panneaux photovoltaïques au sol sur la commune de Crotenay, l’ensemble des organisation syndicales agricoles, la Chambre d’Agriculture du Jura, les filières AOP Comté et Morbier, la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura et la municipalité de Crotenay se sont rassemblés jeudi 17 avril sur le terrain à proximité de l’aérodrome de Crotenay.
